Tabac : une campagne de sensibilisation pour éclairer les fumeurs aveuglés par des idées reçues

par | 11 Juin 2023

Arrêt du tabac

La Journée mondiale sans tabac, qui aura lieu le 31 mai 2016, en appelant à la responsabilité et à la bonne volonté de tous, qu’il s’agisse du public visé (les fumeurs dont la consommation est parfois, de par sa quantité, proche de la toxicomanie) ayant encore trop d’idées reçues à propos du tabagisme trop minimisé.

Arrêt du tabac

Une implication plus forte émanant du corps médical dans la lutte contre ce fléau, avec notamment le lancement d’une campagne ambitieuse de sensibilisation, sous la responsabilité du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, qui s’intitule sobrement « Halte aux idées reçues ». Il y a, notons-le un véritable état d’urgence, non seulement en France, mais aussi dans le monde, selon l’OMS, face au tabac, appelé à devenir la première cause de décès ou encore d’incapacité physique, à l’échelle planétaire avec 10 millions de morts en 2020, selon des prévisions au pessimisme réel et inquiétant.

Le tabac, source d’inquiétude permanente de la part des autorités sanitaires et sociales, s’offre une nouvelle campagne de sensibilisation

Selon les derniers chiffres de source gouvernementale, la France compte un chiffre de 16 millions de fumeurs : ce qui la place à la soixantième place dans le monde, d’un classement pays par pays, d’après le nombre moyen de cigarettes par adulte par année. La jeunesse ne brille aucunement en montrant patte blanche mais plutôt bronches noires. Entre 18 et 34 ans, « près d’une personne sur deux fume ». Il y a un certain réveil des consciences avec 58% des sondés qui ont compris la nécessité impérieuse, pour ne pas dire salvatrice, d’arrêter le tabac. Si parfois plusieurs tentatives échouent, on estime qu’un nombre oscillant entre pas moins de 400 000 à 500 000 fumeurs réussissent enfin à décrocher. Il faut avouer que des outils précieux, d’écoute en particulier, sont mis à la disposition gratuite des fumeurs sur le point d’arrêter. Nous pensons aux 34 866 appels reçus l’année dernière sur la ligne 39 89 et aux deux millions de surfeurs qui ont cherché un éclairage précieux sur le site web de tabac-info-service.fr. La nouvelle campagne préventive usera de slogans chocs comme « Non, le cancer des poumons ne touche pas que les séniors. Il touche aussi les fumeurs dès 35 ans », « Non, fumer seulement 4 cigarettes par jour n’est pas sans risque. En fait, ça multiplie par 3 le risque d’infarctus ». Ce sont des phrases au déclic désiré immédiat par Tabac Info Service. Votre médecin généraliste peut vous aider avec des produits de substitution nicotinique : nous pensons aux patchs et aux pastilles mais une volonté de fer est la clé de la réussite.

Un baromètre cancer qui met l’accent sur des idées fausses pléthoriques et solidement ancrées dans les esprits surtout les plus jeunes

Pour évaluer l’aveuglement indéniable de nombre d’esprits à la lucidité enfumée par toutes ces idées reçues et largement répandues, le dernier baromètre cancer réalisé par l’INPES apporte un éclairage sur des connaissances lacunaires ou déformatrices sur le tabagisme. 70% de la totalité des personnes interrogées attribuent au sport des bienfaits surévalués avec un décrassage des poumons agissant comme un élixir de jouvence. 64,6% persistent dans leur égarement en considérant avec naïveté ou manque de clairvoyance avérées que « respirer l’air des villes est aussi mauvais pour la santé que de fumer des cigarettes », ce qui est d’une absurdité totale. Et que pensez des cigarettes light ou mentholées ? Leur toxicité serait-elle moins importante que celle des cigarettes classiques ? C’est une dernière fausse croyance à mettre impérativement aux oubliettes : elles seraient davantage dangereuses avec des bouffées massives et multipliées de surcroît pour obtenir la même sensation de plaisir éphémère que leurs homologues fortes. Nombre de fumeurs, sous le couvert d’être jeunes et de ne fumer qu’un nombre jugé bénin de cigarettes par jour, se croient immunisés contre les dangers réels d’une consommation qu’ils croient contrôler ou même inoffensive : « Plus on fume, plus on a de risques d’avoir le cancer ou une autre maladie » ou encore « plus longtemps on fume », plus les risques se révèlent importants. Le cancer frapperait selon le panel des sondés pris dans sa globalité entre 40 et 50 ans : en fait, dès 35 ans, il rôde déjà.

Arrêt du tabac, Pixabay
TAGs :

Rédigé par Jade Bernard

La rédaction, c'est la vie ! J'adore les mots, je partage mon avis avec passion !

Vous pourriez aimer ces contenus

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pin It on Pinterest

Share This