La scientifique Maia Weinstok a insufflé à Lego Ideas l’idée ludique et lumineuse de la naissance, fortement envisagée, d’un pack de figurines, à l’effigie de femmes, ayant marqué l’histoire de la NASA. Une raison idéale et ludique pour un hommage, amplement mérité et porteur de sens féministe, que même les enfants peuvent comprendre tout en jouant.
Cinq nouvelles figurines phares de la NASA incarnées en jouet qui ont toutes un point commun : ce sont des femmes
Lego (stylisé en LEGO) fabrique des jouets de construction et est un groupe danois : The Lego Group. Cinq nouveaux membres pourraient fortement être accueillis et étoffer sa grande famille de figurines surnuméraires. Rappelons que Lego a prêté une attention particulière à Maia Weinstock, scientifique prodigue d’idées géniales. Il est ainsi proposé sur la plateforme Lego ideas de créer un pack de cinq mini figurines à l’effigie de femmes de la NASA. Ce n’est pas une première, soulignons-le, puisqu’il y a quelques années, un coffret intitulé « L’institut de recherches » avec des femmes scientifiques avait été commercialisé par The Lego Group.
Des femmes qui sont hélas trop souvent éclipsées par leurs homologues masculins alors qu’elles ont joué des rôles-clés à la NASA
Maia Weinstok, rédactrice en chef adjointe du « MIT News » (le MIT est l’une des meilleures universités américaines), a voulu rendre hommage à cinq femmes ayant marqué une histoire épique : celle de la célèbre National Aeronautics and Space Administration (NASA). Elle explique toute sa démarche volontariste sur son propre site : « Les femmes ont joué des rôles critiques dans l’histoire du programme spatial américain. Mais, souvent, leur contribution est oubliée ou sous-estimée. Cette boîte Lego célèbre cinq pionnières de la Nasa et propose une expérience éducative pour aider les enfants et les adultes à découvrir l’histoire des femmes scientifiques. »
Des noms circulent déjà pour les cinq élues pour leurs exploits spatiaux : le projet doit cependant recueillir 10 000 votes
Parmi les figurines potentiellement appelées à passer de la conceptualisation à une fabrication, les noms retenus, qui circulent beaucoup sont les suivants : Sally Ride, première femme américaine à être allée dans l’espace ; Mae Jemison, première femme noire dans l’espace ; Margaret Hamilton, informaticienne pour l’ambitieuse mission Apollo ; Nancy Grace Roman, conceptrice du télescope spatial Hubble ; et enfin, Katherine Johnson, non seulement physicienne mais aussi mathématicienne, chargée du calcul des trajectoires d’Apollo. Pour être retenu, le projet doit récolter plus de 10 000 votes. Si vous souhaitez le soutenir, c’est par ici.
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