L’obésité aurait un impact sur le vieillissement du cerveau

par | 11 Juin 2023

Lobésité

On connait les ravages de l’obésité sur la santé, de nombreuses études viennent tous les jours rallonger la liste des risques déjà bien établis. L’obésité est responsable de diverses pathologies, cancers, problèmes cardio-vasculaires, le diabète, la goutte. Jamais on ne répétera assez, ce n’est pas une question d’esthétisme, c’est une véritable maladie qui menace la santé, plus de 50% des adultes français sont en surpoids, un sur six est obèse. Une nouvelle enquête menée par les chercheurs de l’université de Cambridge en Grande-Bretagne a découvert que l’obésité aurait un impact nocif sur les cellules du cerveau.

L'obésité

Le cerveau n’est pas épargné par le vieillissement

À partir de la cinquantaine, le cerveau des personnes (surpoids ou obésité) parait dix ans plus vieux. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Neurobiology of Aging. Tous les organes du corps vieillissent, le cerveau n’est pas épargné, les neurones qui se dégénèrent ne sont pas remplacés par des saines, ce processus naturel serait accentué par l’obésité ainsi que différentes maladies. Les scientifiques se sont penchés sur le cerveau de plus de 473 personnes âgées de 20 à 87 ans, elles ont été divisées en deux groupes, les personnes minces ou présentant un poids normal, les autres en surpoids ou obèses.

Un volume de substance blanche étudiée à la loupe

Les chercheurs ont mesuré le volume de la substance blanche, la région où les neurones se concentrent, ce qui permet la transmission accélérée des informations dans le cerveau, la communication entre les différentes régions cérébrale. Les résultats ont démontré que, chez les personnes obèses, le volume de la substance blanche était plus faible que chez les autres. Les chercheurs ont calculé que, chez les obèses de 50 ans, le volume était comparable à celle d’une personne mince de 60 ans.

La vulnérabilité du cerveau

Le vieillissement cérébral est donc établi en cas d’obésité. Les scientifiques n’ont pas mis en évidence durant cette étude un déclin cognitif, ces résultats n’ont été observés que chez les personnes âgées de 50 ans, ce qui démontre qu’à partir de cet âge, le cerveau est plus vulnérable. Des prochaines enquêtes vont tenter de savoir si ces changements peuvent être réversibles en cas de perte de poids. L’obésité est un fléau, elle est surement responsable de bien d’autres problèmes de santé, la recherche n’a pas clôturé la liste des risques.

Lobésité, Pixabay – taniadimas
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Rédigé par Mathilde

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