Les radars automatiques ne seraient pas positionnés uniquement pour un principe de sécurité. L’avis des automobilistes sera peut-être conforté par cette étude qui dévoile les dessous des radars.
Le paysage français a largement évolué cette dernière décennie, car des radars ont pris leur place. Les autoroutes, les villes urbaines ou rurales ainsi que les départementales et les nationales sont désormais jonchées par une horde de radars automatiques dont le nombre ne cesse de croître au fil des années. Le gouvernement joue la carte de la sécurité en voulant pousser les conducteurs à respecter les limitations, car les excès de vitesse seraient à l’origine de multiples accidents.
Le positionnement des radars automatiques est une question de rentabilité
Cela semble vrai pour 48% des radars automatiques selon l’enquête d’Auto-Plus qui s’est focalisée sur leur emplacement. Par contre, le contraire serait observé pour 52% des engins qui seraient finalement positionnés sur des routes pour une question de rentabilité. Éric Boulière, le journaliste du magazine paru vendredi dernier a utilisé une carte officielle où les accidents étaient mentionnés. Il a comparé les divers emplacements à ceux des radars automatiques et c’est de cette manière qu’il est arrivé à cette conclusion : 52% sont installés sur des routes qui ne sont pas considérées comme néfastes pour le conducteur.
Alors que trois nouveaux panneaux pour les radars ont vu le jour, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur a dévoilé sur l’Autoroute 6 à Fleury selon une information du Parisien le premier radar chantier. Ce dernier a une réelle particularité, car il n’est pas fixe, il peut ainsi être déplacé d’une zone à une autre sans trop de difficultés. Il sera sans doute couplé au nouveau panneau qui indique un contrôle sur toute la zone du chantier.
Les radars automatiques ne sont pas tous installés sur des routes nocives
Cette observation a été faite pour toutes les sortes de radars automatiques qu’ils soient discriminants, sur des tronçons ou dans des cabines. Pourtant, le gouvernement insiste sur le fait que le positionnement est décidé en fonction du nombre d’accidents, mais cette annonce ne reflète pas l’intégralité de la réalité. De ce fait, les automobilistes ont sans doute raison lorsqu’ils précisent que les radars automatiques sont davantage des « pompes à frics » que des méthodes de prévention pour assurer leur sécurité.L’enquête exclusive est à retrouver en exclusivité dans le dernier numéro Auto-Plus, le 1400 qui est disponible dans tous les kiosques depuis le 3 juillet.
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