Attention, les vacances risquent d’être onéreuses ! Une prime de 600 euros est offerte aux policiers qui verbalisent le plus dans le cadre de la sécurité routière. Avec les départs, les imprudences peuvent être dramatiques.
Les départs en vacances sont des moments où les infractions routières peuvent faire grimper les revenus de l’État. Les CRS auront une prime de 600 euros annuellement s’ils verbalisent les automobilistes en nombre. Dans un document révélé par « Auto Plus », on peut gentiment apprendre que les compagnies de CRS routières et celles motorisées vont pouvoir s’enrichir de quelques euros s’ils se montrent très zélés avec les contraventions, ils toucheront une prime bien sympathique en contrepartie. Est-ce pour motiver les troupes et donner à la profession un élan et faire de surcroît rentrer de l’argent dans les caisses de l’état ou est-ce pour protéger l’automobiliste des dangers de la route ? Chacun pourra juger.
Le document qui annonce une prime de 600 euros aux CRS qui verbalisent
Le gouvernement veut nous faire croire depuis fort longtemps qu’il n’y a pas de politique de quota au sein de la police de la route, mais cette prime montre le contraire. Le ministère de l’Intérieur pousse les policiers à jouer le jeu de la rentabilité. Le magazine nous révèle également que toutes les compagnies de CRS autoroutières et les unités de motards sont notées en fonction de leurs résultats, des récompenses sous forme de points sont attribuées à ceux qui verbalisent le plus avec des retraits de points sur les permis de conduire, « tout cela est accumulé pour leur accorder une prime annuelle » selon Auto Plus.
Les CRS notés en fonction des PV distribués
Toutes les régions de France ne sont pas à la même enseigne, il existe des disparités, en Ile de France les automobilistes sont les moins bien lotis, de mai 2014 à mai 2015 les CRS de cette région arrivent en tête de liste, les motards des départements Rhône-Alpes Auvergne ainsi que Nice et Montpellier sont bien moins notés. Est-ce le comportement des automobilistes qui serait responsable de ces constatations où la mobilisation de la police serait moindre dans ces départements ?
Aujoud’hui ce qui compte pour la police c’est le résultat, le gouvernement leur inflige une importante pression et l’automobiliste a parfois du mal à comprendre pourquoi il est verbalisé. Le secrétaire du syndicat UNSA Police a déclaré « que le PV est devenu l’un des critères de notation et d’évolution de carrière » selon Le Parisien. Cette phrase résume la situation.
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