L’endométriose est une maladie complexe à gérer pour les femmes désireuses d’avoir des enfants. Une nouvelle enquête a montré que le risque d’une fausse couche était accentué. Pour rappel, elle se traduit par la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité.
29% des femmes confrontées à une fausse couche
Cette maladie gynécologique est souvent méconnue par le grand public à cause d’un manque réel d’informations. 750 participantes ont permis d’obtenir quelques données complémentaires concernant les risques encourus par les femmes. Lorsque ces dernières ne sont pas touchées par l’endométriose, il y a 19.4% de risques d’effectuer une fausse couche contre 29% pour les patientes atteintes de cette maladie. L’avortement spontané est donc plus important, mais les scientifiques tentent d’en apprendre davantage.
Comprendre le lien de cause à effet avec l’endométriose
Cette étude publiée dans la revue Human Reproduction a pour objectif de comprendre le lien entre l’endométriose ainsi qu’une fausse couche. Il faudra dans tous les cas d’autres enquêtes pour apporter des informations supplémentaires. La même équipe doit se pencher sur ce lien de cause à effet en effectuant des recherches avec des souris.
Il existe plusieurs hypothèses étiologiques pour expliquer l’endométriose, elle pourrait être la cause d’une anomalie du système immunitaire. D’autres facteurs toxiques ou encore environnementaux sont aussi envisagés par les scientifiques. Il ne faut pas non plus mettre de côté l’hypothèse génétique, car elle est envisagée depuis plusieurs années dans le milieu médical.
Améliorer le diagnostic et enrichir les connaissances
Généralement, certaines maladies sont davantage projetées sur le devant de la scène, mais l’endométriose ne bénéficie pas d’une telle émergence dans l’actualité. Cela est néfaste pour les femmes qui tentent de mettre des mots sur leurs maux, car les douleurs sont typiques des règles douloureuses. Le diagnostic concernant cette maladie gynécologique est dans la plupart des cas assez tardif. Toutefois, les femmes peuvent aussi être la cible de douleurs après ou pendant un rapport sexuel.
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