Attaque au couteau de Mulhouse : récit d’un événement tragique

Un après-midi bouleversant au cœur de Mulhouse

Ce samedi 22 février 2025, Mulhouse a été frappée par une attaque brutale en plein centre-ville. Un homme armé d’un couteau s’est jeté sur des passants et des policiers municipaux, provoquant la panique. Bilan : un mort et plusieurs blessés, dont deux agents en urgence absolue. Face à l’horreur de cet acte, une question résonne : comment en est-on arrivé là ?

Ce que l’on sait des faits

L’agression s’est produite aux alentours de 16h, en marge d’une manifestation de soutien au Congo. L’assaillant, identifié comme Brahim A., un homme de 37 ans inscrit au fichier de la radicalisation (« FSPRT »), a poignardé plusieurs personnes avant d’être interpellé par les forces de l’ordre. Selon les autorités, il aurait crié « Allah Akbar » lors de son passage à l’acte.

Tableau récapitulatif des victimes :

Une enquête sous la menace terroriste

Le parquet national antiterroriste (PNAT) a immédiatement pris en charge l’enquête, qualifiant l’acte d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste. Ce qui inquiète encore plus, c’est que l’agresseur était sous contrôle judiciaire et visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Une ville sous le choc

Sur les réseaux sociaux, la maire de Mulhouse, Michèle Lutz, a partagé son émotion : « L’horreur vient de saisir notre ville ». Emmanuel Macron, depuis le Salon de l’Agriculture, a dénoncé un « acte de terrorisme islamiste » et appelé à une vigilance accrue.

Réactions et mobilisations

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’est rendu sur place pour évaluer la situation et annoncer des mesures de sécurité renforcées. Cette attaque pose à nouveau la question de la gestion des individus radicalisés en France.

Comment avancer après un tel drame ?

Ce type d’événement soulève toujours des questions profondes sur la prévention et la sécurité. Comment repérer et neutraliser ces menaces avant qu’elles ne passent à l’acte ?

En attendant les conclusions de l’enquête, une chose est sûre : Mulhouse ne doit pas céder à la peur, mais se relever avec force et solidarité.