L’annexion militaire du Groenland : une option selon Donald Trump

annexion militaire groenland donald trump

Une ambition réaffirmée par Washington

Donald Trump l’a encore dit haut et fort : les États-Unis « doivent avoir le Groenland ». Dans une interview accordée à NBC, le président américain a laissé entendre que l’annexion de ce territoire autonome danois n’était pas une question de « si », mais de « quand ». Et si un accord amiable était la solution privilégiée, le locataire de la Maison Blanche n’a pas exclu d’autres moyens pour parvenir à ses fins.

Un enjeu géostratégique majeur

Pourquoi un tel intérêt pour cette immense île glacée ? Selon Trump, le Groenland est un atout essentiel pour la sécurité internationale. Son emplacement au carrefour de l’Atlantique Nord et de l’Arctique en fait une zone stratégique, tant sur le plan militaire qu’économique.

Quelques données clés sur le Groenland :

Superficie2,16 millions de km²
PopulationEnviron 56 000 habitants
StatutTerritoire autonome du Danemark
Base militairePituffik (Thule Air Base, sous contrôle américain)

En plus de son positionnement stratégique, le Groenland regorge de ressources naturelles précieuses, notamment du pétrole, du gaz et des terres rares, ces métaux indispensables aux technologies modernes.

Une méthode musclée ou diplomatique ?

Si Trump affirme que l’annexion pourrait se faire sans recourir à la force, il insiste sur le fait que « toutes les options sont sur la table ». Son vice-président, JD Vance, a cependant adopté une posture plus diplomatique lors de sa visite sur place, estimant que les Groenlandais pourraient être convaincus de se rallier aux États-Unis.

« Nous pensons que les habitants du Groenland sont rationnels et qu’ils comprendront l’intérêt d’un partenariat avec nous », a déclaré Vance. Il a toutefois critiqué le Danemark, accusé de n’avoir pas assez investi dans l’île.

Un passé colonial qui refait surface

L’approche américaine rappelle les pratiques expansionnistes du XIXe siècle, à l’époque de William McKinley, président qui avait annexé Porto Rico, Guam et les Philippines. Les déclarations de Trump suscitent donc des réactions vives, notamment à Copenhague, où le gouvernement danois a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une pression injustifiée.

Quelle issue possible ?

Alors que les tensions montent, plusieurs scénarios restent envisageables :

  • Un accord bilatéral où les Groenlandais choisiraient de s’aligner sur Washington.
  • Une indépendance du Groenland qui lui permettrait ensuite de se rapprocher des États-Unis.
  • Une impasse diplomatique maintenant le statu quo.

Dans tous les cas, l’avenir du Groenland pourrait bien être un des grands dossiers géopolitiques des années à venir. Une chose est sûre : pour Donald Trump, les États-Unis ne peuvent « pas vivre sans lui ».

Laisser un commentaire