Le 36 Quai des Orfèvres est propulsé dans la case des faits divers à cause du viol présumé d’une touriste. Un policier soupçonné est passé aux aveux.
[media-credit name= »Capture Google Maps » align= »alignnone » width= »450″]
[/media-credit]Dans cette affaire, 4 policiers sont soupçonnés d’avoir violé une touriste canadienne dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres. Dans un premier temps, les suspects ont nié les faits en précisant qu’il n’y avait pas eu de rapport sexuel. Or, l’un d’entre eux est passé en partie aux aveux puisqu’il a confirmé l’existence d’une relation sexuelle. Toutefois, il a souhaité ajouter lors de sa déclaration selon le Parisien que la jeune femme était consentante au moment des faits. À ce stade de l’enquête, le policier qui a avoué a été déféré ce samedi devant le juge.
Un viol au 36 Quai des Orfèvres
Deux de ses collègues sont également concernés par le passage devant la justice, mais ils n’ont pas modifié leur version. Ils nient donc l’existence d’un rapport sexuel avec cette Canadienne originaire de Toronto qui était venue passer 15 jours dans la capitale française. Le 4e policier devrait ressortir libre puisqu’il n’y a pas de charges contre lui à ce jour. Une source proche de l’enquête a également précisé selon le journal que les suspects auraient modifié la scène de crime en faisant disparaitre les lunettes et les bas qui appartenaient à la victime.
Modification de la scène de crime
Dans ce cas de figure, le Parquet de Paris devrait ouvrir une information judiciaire pour « modification de l’état des lieux d’un crime » et cette mention viendrait s’ajouter au « viol en réunion ». En ce qui concerne les réquisitions du parquet, les policiers mis en cause pourraient être incarcérés dès leur entretien terminé avec le juge. Le journal précise enfin que des prélèvements ADN ont été effectués en complément des examens médicaux. Les résultats ne sont pas encore connus.
