Il existe plus d’une centaine d’additifs. Aujourd’hui, dispatchés en petites quantités, ils aident à la conservation des aliments, on les appelle les conservateurs, ils réduisent les phénomènes d’oxydation, ce sont des antioxygène, ils améliorent la présentation ou la texture, ce sont des agents de texture, ils teintent les aliments, ce sont des colorants, ils renforcent la saveur, ce sont des exhausteurs de goût. Pour être autorisé, un additif doit représenter aucun danger pour la santé du consommateur. En France, ils doivent être mentionnés sur les étiquettes des produits. C’est la direction de la concurrence, de la consommation, de la répression des fraudes (DGCCRF) qui contrôle de leur présence.
Certains additifs pourtant autorisés sont reconnus comme étant particulièrement cancérigènes
Un nouveau guide des additif paru aux éditions Thierry Souccar passe en revue les additifs alimentaires les plus utilisés, les consommateurs pourront alors y voir plus clair. Ils sont partout même dans nos aliments préférés. Ils permettent de les rendre attractifs, plus gourmands, plus appétissants. Les biscuits et autres bonbons que les enfants plébiscitent en contiennent de nombreux. Tous ces additifs rajoutés dans nos produits de consommation courante ont-ils un impact néfaste sur notre santé à long ou à court terme ? Sont-ils vraiment indispensables ? Notre organisme est de plus en plus pollué par leur présence.
Les additifs n’ont aucun intérêt nutritionnel. Tous ces composés chimiques rajoutés nous renseignent sur la transformation effectuée, des ingrédients naturels ont été enlevés, ils ont été remplacé par des colorants, des exhausteurs de goût, tout cela pour rendre les produits alimentaires moins chers, au détriment de la qualité, un indice qui nous montre que l’aliment ainsi transformé ne sera pas forcement bon pour notre santé.
Les auteurs de ce guide tiennent à rappeler que diaboliser les additifs n’est pas le but de cette parution
Certains sont inoffensifs, ils ne représentent à ce jour aucun danger pour la santé. Dans ce guide, les consommateurs pourront identifier les additifs via un code de couleur, vert (sans danger), rouge (à éviter). L’aspartame est classé parmi les rouges, il se retrouve dans de nombreux aliments light. L’INSERM a souligné qu’une consommation accrue de ces produits allégés conduisent au développement d’un diabète de type 2. Jambon et charcuterie contiennent des nitrites, impossible de ne pas croiser à un moment ou à un autre, ils sont classés comme étant cancérogènes par l’organisation mondiale de la santé. Chaque consommateur doit pouvoir faire le tri, choisir des aliments non transformés, naturels, issus d’un circuit court, privilégier les denrées alimentaires dont les étiquettes sont claires afin d’opter pour une alimentation saine, un premier pas vers une bonne santé. Le nouveau guide est disponible dès le 9 mars au prix de 11,90 euros. Une petite somme pour un maximum de bien être.
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