La malbouffe n’a plus vraiment le vent en poupe, de plus en plus de personnes cherchent à mieux s’alimenter. Les Français veulent de la transparence en ce qui concerne le contenu de leur assiette. L’institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) ont interrogé plus de 2000 consommateurs sur leur point de vue vis-à-vis des produits disponibles en grande surface. Les résultats ont démontré que la plupart des sondés ne consultent que très peu les emballages, mais ils sont en faveur d’une information plus claire, plus détaillée des produits alimentaires.
Certains foyers regardent davantage le coût que le contenu de leur assiette
Les meilleurs élèves sont les femmes et les personnes ayant un niveau d’études supérieures. Plus de 21% des consommateurs ne font que très peu attention aux contenus des étiquettes, c’est le cas de ceux à faibles revenus ou à faible niveau d’études, ils restent plus attentif au prix qu’à la qualité. Les mauvaises habitudes sont souvent difficiles à perdre. Les personnes en surpoids ont aussi tendance à délaisser l’information nutritionnelle ainsi que les différents labels, seulement un quart s’y réfère. En dernière position figure l’impact des produits sur l’environnement. Les consommateurs pour une grande majorité veulent savoir si des produits chimiques ou des OGM ont été inclus dans la préparation des produits, ils désirent également connaître leur origine ainsi que le bien-être animal, les conditions de travail au sein des entreprises. Toutes ces informations semblent avoir de plus en plus d’impact sur le choix des aliments à mettre dans le caddie.
Les produits français sont mieux perçus par les consommateurs
La proximité géographique est aussi un élément d’achat, le circuit court est privilégié. Le contenu des assiettes s’améliore, certains produits ont connu de plein fouet les crises alimentaires, la viande est en tête de liste. Les consommateurs sont en quête de produits frais, les conserves sont reléguées au deuxième plan. Le circuit court a la part belle depuis quelques années, ce genre de vente connait un nouvel essor. Si l’avantage social, économique semble évident, leur impact environnemental reste encore difficile à évaluer. De plus en plus d’initiatives régionales voient le jour afin de mettre en contact les producteurs locaux, les consommateurs. L’information est importante, il est primordial de mettre en place des indicateurs faciles à décoder afin que les étiquettes soient claires. La transparence est souhaitée, ce paramètre doit être absolument amélioré dans un avenir proche.
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