Ne soyons pas trop « fleur bleue », avec le printemps, qui inaugure une période de réjouissance, pour la plupart d’entre nous, avec le retour du soleil plus présent et des températures plus clémentes. Le tableau, ayant l’air idyllique, est en effet loin d’être si rose, pour les personnes allergiques aux pollens, qui devront affronter le pire, jusqu’au mois de juin. En effet, les pollens, revigorés actuellement, sont appelés à sévir, avec de nombreux effets indésirables, sur lesquels nous reviendrons. L’ennemi public numéro 1 du moment est le « bouleau » (son pollen est classé, avec un risque allergisant maximal de 5 sur une échelle de 5 par le RNSA, avec pour seul rival en termes de potentiel aussi néfaste, le cyprès, si l’on se base sur les arbres répertoriés par ce ce référent), sur les sujets y étant sensibles, dimanche 10 avril, profitant d’une météo agréable et des plus propices, à sa dissémination, dans le nord de la France, avec un risque allergique élevé, signalé par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Ce dernier veille sur les Français, dont la sensibilité aux pollens, se révèle en hausse, concernant le nombre de personnes impactées, depuis les années 1970.

Gare aux pollens de bouleau dès ce week-end chez des Français déjà allergiques et amenés à l’être davantage dans un futur proche

Les pollens de bouleau sont redoutés, par la proportion importante, et amenée à augmenter, dans les années à venir, de 30% de Français adultes, et 20% de Français enfants, d’après des statistiques nous étant fournis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) : ils reflètent le nombre d’allergiques, étant en plein boom, ce qui ne manque pas d’angoisser les autorités sanitaires, tirant la sonnette d’alarme. Dans le sud de la France, ce sont les pollens de platane, de frêne ou de chêne qui occupent la première place, et commencent eux aussi à se manifester. Une propagation des pollens des arbre est pressentie, pour atteindre son zénith, d’ici quelques semaines, sur l’ensemble de l’Hexagone. En ce qui concerne, les pollens de graminées qui arrivent, normalement, en mai, ils commencent d’ores et déjà à être présents, facteur aggravant, qui ajoute de le l’inquiétude à l’inquiétude : ils sont parmi les herbacées, particulièrement terribles, avec un pouvoir allergisant de 5 sur une échelle s’élevant à 5, toujours selon la graduation du RNSA. Les différents pollens présents dans l’air que nous respirons peuvent provoquer des réactions allergiques, couvrant un faisceau très large de symptômes (rhinites, conjonctivites, et même au pire, asthmatiques), suivant des facteurs divers (patient touché, type et concentration des pollens). Le beau temps dissémine les pollens et la pluie les cloue au sol. N’oublions pas de spécifier que les pollens allergisants sont é­mis par des plantes (arbres et herbacées) dites anémophiles, à savoir dont le pollen est diffusé dans l’air que nous respirons, par le vent.

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Des astuces précieuses pour vous épargner bien des déboires allergiques mais parfois le secours de la médecine est indispensable

Avec la présence abondante du pollen de bouleau ce week-end, suivez attentivement ces six conseils qui minimiseront ses effets allergiques : Evitez autant que possible les promenades en forêt. Ne faîtes pas sécher votre linge en plein air. En voiture, roulez les fenêtres fermées. A la maison, laisser les fenêtres fermées si le vent souffle. Après une promenade, prenez un soin particulier à vous laver les cheveux. Mais prenez garde, dans la foulée, de ne pas sortir les cheveux mouillés, les pollens raffolant de l’humidité. Et, si malgré ces précautions, vous êtes sujets à des éternuements, vous avez le nez qui coule et les yeux qui pleurent, dans ce cas, il ne faut pas tarder à consulter votre médecin généraliste (traitant) ou spécialiste (pour parler des allergologues) pour une prescription ad hoc, d’autant plus efficace si appliquée précocement, dès l’apparition des premiers symptômes, avec des antihistaminiques et des corticoïdes locaux. La désensibilisation peut être une solution appropriée sur le long terme, une fois les pollens allergisants clairement identifiés. Nombreux sont les remparts, destinés à combler vos failles sur le plan immunitaire, permettant au minimum d’amoindrir, les allergies aux pollens : le bouleau vous donnera du boulot, mais des précautions simples ont montré leur efficacité, et nous vous invitons ardemment à les suivre, avec assiduité. Notons, nuance indispensable, que les pollens ne sont pas tous allergisants. Pour provoquer des symptômes d´allergie, il est nécessaire que les grains des pollens arrivent sur les muqueuses respiratoires de l´homme, par le biais exclusif du vent, et non par l’intermédiaire des insectes, raffolant de leur côté, des plantes, de la famille des entomophiles, qui sont butinées par leurs soins.

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