Bac 2014 : un oral en visioconférence disponible pour cette session

Le Bac 2014 sera une session différente de celle de l’année dernière puisqu’une nouveauté est à l’ordre du jour grâce à la visioconférence.

Le Bac 2014 représentera une session particulière pour certains candidats qui se retrouveront dans une situation assez spécifique. Jusqu’à maintenant, lors des oraux classiques, les lycéens se retrouvaient face à leur examinateur. Ce moment complexe à envisager pour différents futurs étudiants pourrait s’avérer plus simple. Le premier qui a ouvert le bal est un jeune homme âgé de 17 ans. Il étudie au lycée de Saint-Dié dans les Vosges et il a eu l’opportunité de passer son examen par visioconférence. Ainsi, il était resté dans son établissement scolaire alors que son examinatrice était située à plusieurs kilomètres, à savoir à Reims. Ce vendredi 23 mai était donc une journée spécifique pour ce jeune garçon qui a trouvé ce concept plus simple que l’oral traditionnel.

Un Bac 2014 atypique pour certains

Ce nouveau Bac 2014 offre une bonne dose de praticité puisque Yoram Terleth n’a pas été contraint de se rendre à Reims pour passer son examen de néerlandais. Il ne sera pas le seul à discuter avec un examinateur grâce à un ordinateur équipé d’une webcam. Lors de cette session 2014, plusieurs lycéens se retrouvent dans cette configuration atypique. L’académie de Nancy-Metz est celle qui regroupe le plus de candidats où la visioconférence sera au programme. La cause de cette nouveauté se trouve du côté de la géographie.

Tout le monde n’est pas concerné

En effet, les candidats seraient contraints d’effectuer plusieurs kilomètres pour passer un examen oral du Bac 2014. Ainsi le 11 mars dernier un décret ministériel a été mis en place et il stipule que cette méthode permet de « répondre aux besoins spécifiques de certains candidats en raison notamment de leur handicap, hospitalisation, incarcération ou situation géographique ». Il faut toutefois préciser que cette visioconférence est mise en place dans certains cas, la méthode ne devrait donc pas être généralisée sur l’ensemble du territoire français.