Lorsque le Bataclan est assiégé, un commissaire a eu le sang froid de pénétrer dans la salle avec un collègue. Leur intervention lui permet de tuer un kamikaze et de sauver la vie d’un otage qui devait être exécuté.

Le 13 novembre dernier, le Bataclan est transporté dans un univers cauchemardesque puisque plusieurs kamikazes font irruption dans la salle et ils tirent sur les spectateurs venus écouter le groupe Eagles of Death Metal. Un commissaire équipé d’un gilet pare-balles et d’une arme de poing pénètre dans cet établissement. Les policiers qui sillonnent les rues de Paris sont donc les premiers à avoir été en face des terroristes et ils ont essuyé quelques tirs.

Au Bataclan, des policiers ne veulent pas reculer face à ces kamikazes

C’est à France Info qu’il a souhaité partager son récit tout en conservant son anonymat. Il a également écrit une longue lettre qu’il a voulu proposer à ses hommes et il donne quelques détails à la radio. Le commissaire décide avec son collègue d’entrer à l’intérieur du Bataclan, ils croisent des spectateurs affolés qui leur demandent d’agir, car des personnes tirent et des personnes sont encore dans l’enceinte de ce bâtiment. Dès qu’ils rentrent dans la salle, ils sont surpris par le silence et la lumière qui est aveuglante. Les corps sont également nombreux à être entassés un peu de partout et ils constatent la présence d’un kamikaze.

Le commissaire et son collègue tuent le premier kamikaze du Bataclan

Ils ont fait preuve d’un grand courage, car face à des kalachnikovs, ils n’avaient qu’une arme de poing. Le terroriste est sur la scène et il pointe son arme sur un otage. Le commissaire s’avance, vise et engage le tir jusqu’à ce qu’il tombe au sol. Il engage quatre balles, deux pour son collègue et ils sauvent ainsi la vie de cet otage et tuent le premier kamikaze du Bataclan. Ce dernier explose et à ce moment, les autres terroristes répliquent. Il révèle dans cet entretien qu’ils téléphonent à leur compagne pour leur adresser un adieu poignant, car face à des terroristes, ils ont cru mourir, car ils ne voulaient pas laisser les spectateurs seuls face à ces terroristes.

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