L’alcool synthétique va-t-il éloigner les effets indésirables consécutifs à une consommation excessive d’alcool, qui se manifeste le lendemain d’une soirée trop arrosée, notamment par la célébrissime gueule de bois ? David Nutt, un chercheur britannique de l’Imperial College de Londres, assure travailler (en toute sobriété évidemment tellement sa découverte peut paraître des plus insolites) à l’élaboration d’une molécule, qui permettra de ressentir les sensations euphoriques, entre autres, procurées par l’ivresse, et sans la moindre contrepartie inconfortable.
L’alcool de synthèse, répondant au nom de « alcosynth », pourrait être le remède imparable contre la gueule de bois, ressentie à des degrés divers par nous tous
Dans les colonnes, qui ne titubent pas, du journal The Independant, l’homme de science explique, avec clarté, ses recherches focalisées sur la création d’une boisson, à la dénomination déjà choisie et baptisée « alcosynth », issue d’un processus de synthèse d’une molécule d’alcool. Elle permettrait de bénéficier des bénéfiques l’ivresse, aux vertus rigolardes, pendant une durée de deux heures, avant que les effets évanescents de cette boisson synthétique magique, ne se dissipent, avec le degré zéro de la redoutable gueule de bois, esquivée avec le plus grand bonheur. De plus, cette boisson peut être consommée, sans modération, contrairement à l’alcool.
Que cache plus sérieusement l’expression familière de « gueule de bois » ? Voyons plus médicalement ce qu’elle implique notamment concernant ses symptômes
La « gueule de bois » n’est évidemment pas un terme médical. C’est une façon populaire – et légère – de qualifier ce qui est en fait une véritable intoxication alcoolique. Maux de tête, vertiges, nausées, vomissements, confusion des idées, fatigue… et un sentiment général de malaise. Voilà les quelques symptômes caractéristiques d’une gueule de bois et qui font généralement promettre à celui qui les ressent que jamais plus il ne boira. L’organisme s’efforce d’éliminer l’alcool qu’il a dans le sang. Ainsi, les symptômes caractéristiques apparaissent généralement 8 à 16 heures après une consommation excessive, au moment où le taux d’alcoolémie revient à zéro.
Le monopole d’alcosynth sur le marché en 2050 est rêvé par son inventeur britannique mais ne sera pas du goût des fines bouches au palais étant délicat
Rappelons que le chercheur, à l’idée géniale mais encore conceptuelle, avant une commercialisation souhaitée à grande échelle, n’a pas encore publié le résultat étonnant de ses recherches inédites dans une revue scientifique, caution indéniable actant de sa réelle valeur. Et il a autoproclamé que l’alcosynth remplacera l’ensemble des boissons alcoolisées d’ici 2050 : nous imaginons aisément qu’une telle mesure, à l’anticipation révolutionnaire, ne sera pas du goût de tous les acteurs qui ont une mainmise puissante sur l’alcool, et aux plus sensibles à la valorisation des terroirs et appellations de renom, notamment ceux relevant de la filière viticole.
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