Une rescapée de Boko Haram raconte le calvaire de toutes ces femmes. Elle partage un récit glaçant qui témoigne de la noirceur de cette secte.
Dans un reportage révélé par une envoyée spéciale du Monde, on peut lire un récit poignant sur les traumatismes de toutes ces femmes et jeunes filles enlevées par ce tortionnaire, 200 d’entre elles ont été libérées par l’armée nigériane le 30 avril dernier, parmi ces femmes et ces enfants terrorisés livrés à eux-mêmes dans la forêt de Sambisa dans le nord-est du Nigéria, une jeune fille se trouve dans le groupe. Blessée au bras, elle raconte comment lors de sa libération elle a été touchée par une balle. Tout ce petit monde désemparé et meurtri par tant de violence a dû attendre plusieurs jours avant d’être secouru par les autorités sanitaires du pays, des antibiotiques pour tous les enfants malades, déshydratés, en phase de malnutrition sévère. Cette jeune fille de 16 ans est la seule à ne pas être enceinte, elle avoue ne pas avoir cédé durant sa captivité de neuf mois aux hommes de Boko Haram.
La secte de Boko Haram maltraitait les femmes
Elle raconte le calvaire de toutes ces jeunes filles menacées, battues, affamées, enfermées dans des cabanes et tout cela pour les forcer à épouser des combattants sanguinaires, elle explique que plusieurs n’ont pas pu résister à la douleur et elles ont accepté d’être mariées de force et d’être violées sous la contrainte. Les mariages forcés n’en étaient que dans les mots, l’union se faisait sous la direction d’un Imam adepte de la secte de Boko Haram.
Boko Haram répand la terreur et la violence
Depuis le début de l’insurrection de ce tyran, 1,5 million de personnes ont fui leurs maisons il y a de cela six ans, certains ont trouvé refuge au Cameroun ou au Tchad. Tous ces enfants qui vont naître de la barbarie de ces hommes sans scrupules, toutes ces femmes et ces enfants violés pour le plaisir de ces terroristes sanguinaires, un pays dans la souffrance où Boko Haram continue d’insuffler sa haine et son crime est financé par les vols, les rackets qu’il considère comme un « butin de guerre »
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