Ce cancer touche environ 43.000 nouvelles personnes, il est responsable de plus de 17.500 décès, il s’agit du deuxième cancer le plus fréquent, la deuxième cause de décès par cancer en France. Pourtant, s’il est diagnostiqué très tôt, il se guérit bien dans plus de 9 cas sur 10 d’où l’importance de le dépister précocement. Les cancers colorectaux représentent plus de 15% des cancers dans notre pays. L’âge moyen de son dépistage se situe aux alentours de 70 ans mais le risque dès 45 ans est à prendre en compte au vu de l’augmentation de ce cancer, il touche autant les femmes que les hommes mais il existe des formes génétiques qu’il est essentiel de bien connaître.
Un antécédent familial de cancer du côlon augmente le risque d’en développer un par rapport à la population générale
La maladie de Crohn, le tabagisme, la sédentarité, la consommation excessive de viande rouge sont également des facteurs qu’il est important de prendre en compte. Un dépistage précoce améliore le pronostic. Tous les hommes, les femmes âgés de 50 à 74 ans reçoivent une invitation par courrier afin de consulter leur médecin traitant pour réaliser un test de dépistage. Ce dernier est trop souvent négligé. La présence de sang dans les selles ne doit pas être systématiquement attribuée à des hémorroïdes. Une meilleure connaissance des symptômes peut également renseigner le patient pour l’orienter vers un gastro-entérologue. Il est possible de réduire le risque de développer ce genre de cancer avec les légumes comme les choux, les brocolis riches en fibres, en antioxydants… Ils diminueraient la concentration des substances cancérogènes naturellement présentes dans le côlon, les céréales complètes, les yaourts sont également recommandés. La pratique d’une activité régulière est vivement conseillée afin de favoriser le fonctionnement intestinal, éviter la stagnation des aliments.
En France, le dépistage est gratuit à partir de 50 ans, afin de faire baisser le nombre de décès, les scientifiques préconisent d’avancer le dépistage dès l’âge de 45 ans
Aujourd’hui, trois diagnostics de cancer sur dix concernent des malades âgés de moins de 50 ans, il est donc important de réévaluer l’âge de son dépistage. Les scientifiques de l’unité d’endoscopie digestive de la clinique de Bercy Charenton le Pont en France ont analysé plus de 6027 coloscopies, ils ont mis en évidence une augmentation chez les personnes âgées de 45 à 49 ans. Malgré cette évolution inquiétante, le dépistage ne débute que trop tardivement souvent bien après 60 ans. Le dépistage précoce permettrait de mettre en évidence la présence de polypes, leur élimination éviterait qu’ils ne deviennent plus tard cancéreux. Le moyen de dépister le cancer du côlon après le test réalisé à domicile reste la coloscopie, elle est pratiquée sous une brève anesthésie générale. Les examens, les soins sont pris en charge à 100%, le médecin traitant peut alors demander sa reconnaissance au titre d’affection de longue durée (ALD).
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