Pour lutter contre le cancer de la peau, l’Europe vient de donner son approbation concernant un médicament baptisé Odomzo. Il avait déjà obtenu une autorisation, mais à l’étranger et notamment sur le sol américain.

Odomzo qui a pour objectif de combattre le cancer de la peau est développé par les laboratoires Novartis. Ces derniers bénéficient d’une autorisation délivrée par la Commission européenne, mais le médicament avait déjà fait l’objet d’une telle approbation dans plusieurs pays internationaux. De ce fait, des patients qui souffrent de cette maladie que ce soit en Australie, en Suisse ou aux États-Unis ont la possibilité de le recevoir comme traitement. Cette formule n’a pas pour intention de soigner toutes les formes du cancer, car elle se focalise sur le carcinome basocellulaire.

Un médicament disponible en Europe pour une forme du cancer de la peau

Novartis a donc partagé la bonne nouvelle via un communiqué publié sur son site Internet le 20 août dernier. Nous pouvons y apprendre que cette forme du cancer de la peau est l’une des plus communes et lors d’un stade avancé, elle a la particularité d’être très dommageable, car elle est susceptible d’être invasive et défigurante. Le professeur du département de dermatologie à Zuricj, Reinhard Dummer a précisé qu’il avait pu constater les impacts émotionnels et physiques engendrés par cette maladie. L’autorisation a pu être obtenue grâce à l’avis favorable déposé par le CHMP. Ce dernier s’est basé sur les résultats de l’étude rassemblés lors de l’étude de phase II.

Pour soigner le cancer de la peau, Novartis possède une nouvelle option

Le professeur de l’Université de Zurich estime que le médicament Odomzo apporte un nouvel espoir pour traiter ce cancer de la peau potentiellement mortel. Cette maladie se caractérise par des lésions anormales des cellules de la peau. Les médecins révèlent que cette forme du cancer représente près de 80 % des cas qui ne sont pas liés à un mélanome. Le président de Novartis, Bruno Strigini est heureux, car ils possèdent désormais une nouvelle option pour le traitement de cette maladie dans tous les pays de l’Europe.

À lire  Ce qui doit changer dès ce 1er mai : gaz, carburant, CSG au programme