Cancer du sein : des récidives réduites avec 2 médicaments

par | 11 Juin 2023

Le cancer du sein peut être soigné, mais le risque de récidive ne doit pas être négligé, car il existe. Deux médicaments, les bisphosphonates et les inhibiteurs de l’aromatase luttent contre ce problème.

Poitrine

Poitrine / Crédit Photo : Pixabay – Hans

Pour lutter contre le cancer, les inhibiteurs de l’aromatase ont déjà prouvé leur efficace. Les patients peuvent ainsi mettre un terme à la stimulation de la tumeur. Il est important de connaitre le mécanisme d’un cancer du sein par exemple. Lorsque la source du problème est traitée, la personne est guérie, mais des cellules dites dormantes peuvent s’accrocher aux os. C’est de cette manière que les récidives sont observées par la suite, car ces mêmes cellules ont la possibilité de se réactiver et d’infecter ainsi un autre organe.

Pour rappel, le cancer du sein est assez fréquent chez les femmes et notamment en France. Toutefois, avec la prévention et les différentes campagnes de sensibilisation, le nombre de cas a eu tendance à diminuer depuis 2005. Les statistiques sont encourageantes, mais il est important de ne pas oublier que le cancer du sein reste la première cause de décès chez les femmes. Il y aurait également près de 40 000 nouveaux cas chaque année selon une estimation basée sur des chiffres de 2012.

Des essais cliniques étudiés pour lutter contre le cancer du sein

Par conséquent, pour lutter contre ce problème, l’utilisation d’un second médicament qui s’avère être complémentaire met en avant des avantages intéressants. Les bisphosphonates ont des points forts, car ils ont la capacité d’altérer ces os qui sont susceptibles de porter les cellules malades. Avec cette action, ces dernières sont moins présentes et cela évite ainsi que cette maladie qui reste mortelle continue d’envahir l’organisme. Cette découverte a été faite après une longue étude de 26 essais qui regroupaient pas moins de 20 000 malades.

Deux médicaments réduisent de 28 % les risques de récidives

En utilisant les médicaments, les chercheurs ont pu mettre en avant deux statistiques et la première concerne les femmes ménopausées. Ces dernières diminuent le risque de 28 % de récidive alors que le taux de 17 % pour les autres femmes. Pour bénéficier d’un tel avantage, il est nécessaire de prendre ce traitement pendant une période minimum de deux ans. Cette découverte est donc primordiale, car elle permettrait de réduire considérablement les risques de récidive qui ne peuvent jamais être déterminés à l’avance. Cela apporterait ainsi un peu d’espoir à tous les patients.

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Rédigé par Jade Bernard

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