L’anxiété est une réaction inévitable lorsque l’on diagnostique un cancer à une personne. Pour préserver une qualité de vie, pour guérir plus vite, il est important de ne pas se laisser envahir par un mal être. Ne jamais banaliser l’angoisse face au choc de la maladie. Il existe aucun remède miracle, mais certaines petites astuces peuvent aider le patient à supporter au mieux son état voir le combattre. Les traitements fatiguent, la maladie aussi. La règle d’or est l’écoute, il faut garder espoir. Les champignons hallucinogènes pourraient être une alternative pour soulager la dépression et l’anxiété des malades.

La découverte des effets de la Psilocybine

Les chercheurs de centre Medical New York Langone et John Hopkins aux Etats-Unis ont expliqué que des malades atteints de cancer avancé ont pu être soulagés grâce à une seule prise de Psilocybine (molécule hallucinogène contenue dans les champignons). Les scientifiques ont procédé à une expérience sur 80 patients qui ont accepté le test clinique. Un premier groupe a reçu la molécule hallucinogène, l’autre un placebo vitaminique. Au bout de 6 mois, les résultats ont été concluants, les malades ayant reçu de la Psilocybine ne ressentaient plus d’anxiété. Les auteurs de cette étude rapportent que cette molécule pourrait être administrée à des patients seulement atteints de dépression, mais cette molécule ne peut pas fonctionner de la même façon chez tous les individus. Les experts expliquent également qu’il est inutile, voire dangereux d’essayer de se soigner avec cet hallucinogène sans avis médical.

Les champignons hallucinogènes sont en France considérés comme une drogue

Il faut savoir que ce genre de produit peut avoir des effets potentiellement dangereux : hallucinations, crises d’angoisse, perte de contrôle, paranoïa… L’usage de ces champignons existe depuis plus de 3500 ans, ils faisaient partis des rituels des Aztèques du Mexique. Ils étaient appelés la chair de dieux, leur consommation était supposée donner des pouvoirs religieux, des visions de l’avenir. La surdose de ces champignons peut menacer la vie. Les scientifiques en charge de cette dernière étude pourront peut-être envisager la commercialisation d’un médicament à base de cette molécule si les prochains tests cliniques renforcent les résultats obtenus.