L’obésité ne cesse de progresser en France, malgré des campagnes d’informations, de prévention sur l’utilité de pratiquer une activité sportive, de privilégier une alimentation saine et variée en bannissant le plus possible les aliments trop sucrés ainsi que la malbouffe, les personnes en surpoids se dirigent actuellement plus facilement vers la chirurgie bariatrique dont les résultats restent très spectaculaires.
Attention aux idées concernant la chirurgie de l’obésité
Mais n’a-t-elle pas trop vite remplacé les traitements de l’obésité et c’est d’ailleurs ce qui inquiète les hospices civils de Lyon. À l’occasion de la journée européenne de l’obésité qui a lieu ce lundi 23 mai, les responsables tiennent à souligner l’importance de la connaissance de cette chirurgie assimilée à tort à un « protocole amaigrissant sans effort » selon La Dépêche.
L’essor d’une pratique qui est prise à la légère
Cette chirurgie dite de dernière chance qui normalement doit être pratiquée quand tout à été tenté sans résultat connait actuellement un essor important. Depuis 2006, le nombre d’opérations a tout simplement triplé, 50.000 en 2015. Ces interventions participent à une amélioration de la qualité de vie très vite constatée, la réduction de tous les problèmes liés à l’obésité, cardiovasculaires, diabète, cholestérol, apnées du sommeil.
La chirurgie bariatrique consiste à réduire les apports en calories et faire en sorte qu’elles ne soient pas assimilées par l’organisme, mais comme toute opération, il existe des risques associés dans un premier temps à l’anesthésie générale ainsi qu’aux pathologies liées à l’obésité. Selon la haute autorité de santé HAS, cette intervention ne s’adresse qu’aux personnes dont l’IMC est supérieure à 40 et dont une complication est constatée.
Les différentes méthodes pour cette opération chirurgicale
Les trois techniques les plus utilisées sont le by-pass qui consiste à ne conserver qu’une petite poche gastrique, le sleeve, on enlève une grande partie de l’estomac et l’anneau gastrique, la partie supérieure de l’estomac est encerclée par un anneau, ces trois méthodes obligent le patient à réduire le volume de ses repas. Le suivi après les interventions est absolument conseillé, au moins 4 consultations puis au moins une tous les ans . En France, tous les diététiciens ne sont pas formés pour suivre ces nouveaux opérés, c’est pour cela qu’il vaut mieux s’entourer de vrais professionnels connaissant bien le sujet.
La haute autorité de santé tient à souligner qu’actuellement les interventions ne sont pas assez encadrées et les patients peuvent alors se retrouver face à des problèmes nutritionnels. Selon les spécialistes lyonnais, il faut absolument mettre en place un suivi et un accompagnement des patients pour qu’ils puissent vivre l’après-intervention en toute sécurité.