Un découpeur de cadavre présumé à Paris est devant la justice, mais il était peut-être innocent concernant le meurtre.
Lundi 9 février, un Sud-Africain âgé de 51 ans va essayer de se défendre devant la cour d’assises de Paris alors qu’il est considéré comme « un découpeur de cadavre« . Il a reconnu les faits, il a découpé le corps de l’homme de 70 ans, il a abandonné les morceaux le long du périphérique en 2011, mais il ne l’aurait pas tué. En janvier de cette année-là, il avait rendu visite à la personne chargée de la réception d’un hôtel où il avait séjourné quelque temps auparavant. Dans son ancienne chambre, il avait découvert sur le lit le corps d’un homme lui-même résidant de l’hôtel social.
Le découpeur de cadavre présumé ne serait pas le meurtrier
Au cours de l’instruction, il a avoué, comme il sortait de prison pour homicide involontaire, il avait eu peur de passer pour le « coupable idéal ». Il a raconté qu’on ne l’aurait jamais cru. Il a emmené le corps dans un box à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), mais selon lui, les employés étaient gênés par l’odeur. L’homme a dû découper le corps, mettre les morceaux dans six sacs de poubelle et les déposer le long du périphérique. Ce sont des SDF qui ont découvert les sacs.
Il avait déjà eu à faire à la justice française
Le découpeur de cadavre présumé avait en 2003 provoqué la mort de son voisin accidentellement, il avait à l’époque caché le corps dans une malle pour la bruler ensuite. Son avocat redoute que cette affaire pour laquelle il a déjà été jugé ne refasse surface pour faire un parallèle avec le septuagénaire. Cet homme âgé de 74 ans est sans doute mort d’une façon naturelle a confié son avocat. Ce qui ne va sans doute pas plaider en sa faveur c’est qu’il a utilisé le chéquier et la carte bancaire à plusieurs reprises. La cour d’assises rendra son verdict vendredi, il encourt 30 ans de prison.