Pour l’herpès, il y a de nouvelles pistes pour un futur vaccin. C’est une maladie particulièrement répandue dans tous les pays développés, elle touche actuellement une grande partie de la population, plus de trois milliards de personnes en sont atteintes. Ce chiffre plutôt impressionnant a été communiqué par l’Organisation mondiale de la Santé.

Herpès / Crédit Photo : Wikimédia – Metju12
L’OMS a publié ces résultats dans la revue scientifique « Plos One » le 29 octobre. L’herpès est une maladie virale extrêmement contagieuse, elle est responsable d’affections de la peau et des muqueuses qui se définissent par de petites vésicules douloureuses, plus connue sous l’appellation de « bouton de fièvre », il s’agit d’une infection bénigne, mais très désagréable et surtout elle est récurrente, les symptômes s’estompent environ au bout de sept à dix jours. Une fois que l’on est infecté par le virus, on l’est à vie et de temps en temps pour différentes raisons, fatigue, fièvre, le virus se réveille et déclenche un bouton d’herpès. Chez les adultes, les baisers et les rapports sexuels oraux/génitaux sont les principales voies de transmission. Les lésions d’herpès n’ont pas de conséquences importantes sur la santé.
Des millions de personnes vivent avec l’herpès dès 14 ans
L’OMS rappelle que l’herpès de type 1 (labial) peut causer des infections lors des rapports sexuels, 140 millions de personnes âgées de 14 à 49 ans vivent avec cette infection, 417 millions de cas d’herpès de type 2 ont été recensés par l’organisation mondiale de santé.
L’infection par l’herpès génital est très peu évoquée par les patients
L’herpès génital se transmet facilement, car la personne qui en souffre l’ignore très souvent tant que les vésicules ne sont pas apparues. L’OMS voudrait insister sur le fait qu’il faut se faire dépister via une analyse sanguine. Les deux virus sont particulièrement contagieux, les traitements définitifs pour guérir l’herpès n’existent pas encore, les scientifiques travaillent sur un vaccin afin de prévenir d’autres infections. Les personnes qui sont atteintes d’herpès génital en parlent généralement très peu autour d’eux, c’est une infection qui reste tabou.