Intermarché est désormais poursuivi par la DGCCRF à cause d’une histoire de pression. Le groupe ne souhaite pas commenter l’affaire.
Intermarché est généralement un commerce apprécié par les consommateurs, car les prix affichés dans les rayons sont attractifs. Le groupe communique d’ailleurs largement sur ce critère en brandissant la pancarte « Tous unis contre la vie chère ». Pour que la réduction des tarifs soit effective, l’enseigne aurait mis la pression aux fournisseurs, mais ils n’auraient pas eu de contrepartie. Il faut noter que la guerre des prix fait rage sur le marché, car avec l’arrivée des discounter, les commerces ont été contraints de revoir leur grille tarifaire.
Les abus supposés d’Intermarché lui valent deux assignations
En parallèle, Intermarché est inquiété par la répression des fraudes représentée par la DGCCRF à cause d’une demande s’articulant autour d’une marge de 3.5 % garantie selon une information du Figaro. Le groupe n’a pas souhaité rebondir après la publication de ces deux assignations, car l’affaire est en cours. Le dossier est tout de même important, car Intermarché risque une forte amende si la DGCCRF confirme les abus notamment celui concernant la marge garantie. Cette dernière aurait fait l’objet d’un courrier et il s’agit d’une illégalité. Cette pratique était toutefois intéressante pour l’enseigne qui avait la capacité de riposter face à la concurrence tout en conservant des bénéfices similaires.
Intermarché devra s’expliquer face à la DGCCRF
A la mi-mai, Intermarché devrait rencontrer la DGCCRF dans le but de fournir une explication en vue des deux assignations. Dans tous les cas, le groupe peut être sanctionné par une lourde amende qui pourrait atteindre 2 millions d’euros. Il faut savoir que des abus dans le domaine commercial sont référencés dans la loi Macron. Cette dernière met en avant une sanction beaucoup plus importante, car l’amende est susceptible de passer à 5 % du chiffre d’affaires contre 1 % actuellement.