La contraception masculine sera pleinement opérationnelle, selon une étude britannique, en 2021. Les chercheurs de l’université de Wolverhampton (Royaume-Uni) ont, en effet, mis au point une pilule contraceptive, prometteuse pour la gente masculine jusque-là exemptée d’un tel moyen de contraception, qui se décline aussi curieusement sous forme d’un spray nasal.
Une inégalité criante entre les hommes et les femmes concernant les moyens de contraception qui est amenée à s’estomper normalement selon les engagements en 2021
La plupart des contraceptions, à haut degré de fiabilité, sont le pré carré des femmes, à l’exception du préservatif et de la vasectomie. Les chercheurs de l’université de Wolverhampton (Royaume-Uni) ont spécifié qu’une parité hommes/femmes, vis-à-vis de la prise de la pilule, n’est pas une chimère mais sera bientôt une réalité, dans un futur proche, que nous vous avons daté plus haut : dans cinq ans seulement ! Reste à savoir l’accueil que lui donneront les hommes : la pilule féminine actuelle représente 87% de l’ensemble de l’arsenal contre toute grossesse accidentelle.
Notons que les hommes auront le choix entre prendre, bon gré, mal gré, la pilule leur étant dédiée, mais également un spray nasal, seconde option étant intrigante.
Une molécule présente dans la pilule contraceptive masculine et dans un spray nasal pour immobiliser les spermatozoïdes dans leur course effrénée pour la vie
Cette méthode, élaborée conjointement avec des chercheurs portugais, agit directement sur la motilité des spermatozoïdes : elle les rend inertes, ce qui les empêche d’atteindre l’ovule, cible désirée, pour le féconder. La molécule, qu’elle se décline, soit en pilule ou soit en spray, doit être employée avec un bon timing : juste avant un rapport sexuel pour une action efficace au bout de quelques minutes seulement. Elle se révélerait selon le très sérieux Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, aussi efficace que son homologue féminine, qui l’est à 99%, ne laissant presque aucune chance à un hasard indésirable. L’étude clinique, relayée par la revue, prévoyait avant la prise de la pilule contraceptive masculine, des injections de deux hormones destinées à réduire la population des spermatozoïdes au préalable, afin de favoriser la molécule.
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