La groupe lyonnais Valneva, dont la vocation initiale et le développement commercial sont dédiés à la mise au point de vaccins, est certes discrète mais se taille déjà une place au soleil dans un créneau hyper-concurrentiel. Coup de tonnerre de bon augure : la firme a développé un candidat vaccin multivalent sous-unité à base de protéine contre la maladie de Lyme. C’est une première car, en effet, il n’existe actuellement aucun vaccin disponible sur le marché international contre la maladie de Lyme.
Du développement pré-clinique à un essai clinique de phase 1 : un vaccin paraît en très bonne voie contre la maladie de Lyme
Selon l’organisme américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), 300 000 américains sont diagnostiqués chaque année avec la maladie de Lyme et la propagation de la maladie ne cesse de s’accroître. En Europe, entre 180 000 et 200 000 cas sont recensés chaque année. Les données pré-cliniques ont révélé que ce candidat vaccin offrait une protection contre la majorité des souches de Borrelia pathogènes pour l’homme. Le développement pré-clinique est achevé et Valneva a lancé un essai clinique de Phase I suite à l’acceptation de ses demandes d’autorisation d’essai clinique (IND et CTA) aux Etats-Unis et en Europe par respectivement l’autorité de santé américaine Food & Drug Administration (FDA) et l’autorité de santé belge.
Une petite piqûre de rappel sur la maladie de Lyme aux enjeux sanitaires et financiers qui sont autant de menaces croissantes
La maladie de Lyme est une infection multi-systémique transmise par les tiques, qui peut affecter la peau, le système nerveux, les articulations et le cœur. Elle représente une menace pour la santé des êtres humains de tout âge ainsi qu’un énorme fardeau économique, essentiellement en raison de la difficulté du diagnostic et du traitement de cette maladie chronique. Les symptômes de l’infection sont très souvent identifiables à ceux de d’autres maladies et dans de nombreux cas l’éruption cutanée caractéristique de la maladie n’est pas détectable. Si un traitement antibiotique peut traiter la maladie, un vaccin prophylactique pourrait la prévenir.
0 commentaires