La messe en plein air du Lavandou aura finalement lieu alors qu’elle avait annulé pour des raisons de sécurité. L’interdiction provenait de la mairie qui n’était pas tranquille à cause des attentats qui ont rythmé la France.
Les messes estivales qui se déroulent chaque année à la même époque dans le Lavandou ont suscité bien des polémiques. La municipalité voulait les interdire cet été « pour apaiser les tensions », le maire a invoqué les attentats qui ont secoué le pays au mois de janvier 2015, ils ont basculé la ville de Paris dans l’horreur, il aurait voulu ne pas provoquer les passants en leur infligeant une religion pas forcément partagée. Il ne voulait pas exposer tous les paroissiens à un danger potentiel, c’est d’ailleurs le maire qui a instauré cette initiative, les évènements religieux en plein air dès 1996 comme il l’a indiqué au Figaro. De plus, le récent attentat qui a été identifié en Isère n’arrange pas les choses et cela augmente de manière significative la peur des habitants.
Une messe en plein air au Lavandou un peu plus discrète
Malgré les tensions et le contexte problématique, il a perdu son combat, les messes vont bien avoir lieu comme prévu et il a ajouté dans un communiqué qu’il faisait marche arrière et qu’une solution avait été trouvée avec le prêtre. Face à la protestation des fidèles, il a rétabli la tradition qui était instaurée par ses soins depuis déjà plus de dix-neuf ans. La messe sera plus discrète, la sono moins forte, de cette façon tous ceux qui ne sont pas intéressés, pourront vaquer à leurs occupations sans être trop dérangés par l’office religieux.
La sécurité sera renforcée pour que tous les fidèles prient en toute sérénité, le maire a expliqué tout cela dans Libération.
Au Lavandou, une messe en plein air ne fait pas l’unanimité
Les messes en plein air avaient déjà dans le passé suscité des réclamations de certains passants ou de la part des consommateurs assis aux terrasses des cafés qui étaient pris en otages et devaient écouter la messe. Pour satisfaire tout le monde, c’est bien difficile, concilier, écouter, n’est-ce pas un principe catholique ? La laïcité prônée par l’ensemble des gouvernants met-elle en péril la religion ? Peut-on en son nom éradiquer tous signes chrétiens du paysage public pour la simple raison de ne pas gêner l’autre dans sa religion différente.
Tuer la liberté du culte, c’est assassiner la France et ses traditions.