Moustique tigre en France : le nombre de malades inquiète

Le moustique tigre en France devient inquiétant, car le nombre de malades augmente de manière rapide. Plusieurs régions sont davantage touchées.

Le moustique tigre prend une réelle ampleur en France au vu des chiffres proposés par l’institut de Veille Sanitaire. Les personnes qui se rendent à l’étranger notamment où les maladies comme la Dengue et le Chikungunya sont présentes sont invitées à faire preuve de vigilance. Les voyageurs qui ont l’intention de se diriger vers les Caraïbes, l’Afrique et même le Brésil doivent également être prudentes. En effet, plus le nombre de cas importés prend de l’ampleur et plus le risque du développement d’une épidémie sur le sol français augmente.

Augmentation des cas importés à cause du moustique tigre

La carte diffusée par Vigilance Moustiques montre que les régions Rhône-Alpes et PACA sont davantage touchées par les cas importés. En prenant en compte les chiffres obtenus dans les départements, il y a 58 % des cas importés dans cette zone de la France. 32 % sont répertoriés dans l’extrême sud-est et 26 % des malades sont installés en Rhône-Alpes. Dans cette région, 38 cas ont été déclarés comme suspects à cause du moustique tigre, il y avait 13 cas de Chikungunya et 4 pour la Dengue. Pour la région PACA, les chiffres montrent 8 cas de Dengue importés contre 15 pour le Chikungunya.

Des moyens pour se protéger du moustique tigre

La vigilance est donc de mise et il est judicieux de suivre quelques consignes notamment lors d’un voyage dans un pays exposé à ces deux maladies. Il est recommandé d’être vigilant le jour et la nuit, car le moustique tigre est présent tout au long de la journée. Des lotions peuvent également s’avérer être intéressantes et pour les zones les plus exposées, il est important d’imprégner les vêtements. Pour le sommeil, il suffit d’installer des moustiquaires aux portes et aux fenêtres et il est judicieux de dormir sous un tel tissu. La vigilance est également de mise en France, car le directeur de l’InVS estime que la probabilité d’une telle épidémie dans le pays au cours de l’été est « bien plus importante que les années précédentes ».

La carte des cas importés en France