La préfecture de Loire-Atlantique a publié, par mesure de précaution, ce vendredi 9 septembre, un communiqué, avec pour objectif nécessaire d’avertir la population nantaise, presque en temps réel, qu’un chaton tigré et « au statut vis-à-vis de la rage inconnu » avait disparu depuis jeudi. La plus grande prudence est fortement conseillée.
Un communiqué préfectoral destiné à rassurer plus qu’a inquiéter la population sur un chat errant peut-être enragé
La préfecture de Loire-Atlantique a jugé nécessaire de publier, vendredi 9 septembre, un communiqué de manière à prévenir sa population qu’un chaton au statut sanitaire « inconnu vis-à-vis de la rage » avait disparu depuis le jeudi 8 septembre, aux alentours de 13 heures, dans le quartier Sainte-Anne de la ville de Nantes. La préfecture de Loire-Atlantique a spécifié que l’animal a été « introduit illégalement ce week-end (dernier, NDLR) à Nantes en provenance d’un pays européen où la rage est présente chez les animaux errants ». Des soupçons planent sur les pays d’Europe de l’Est, fourmillant d’élevages illégaux, tels que la Roumanie.
Les recommandations spécifiques vis-à-vis de l’attitude à adopter si une ou plusieurs personnes repèrent l’animal
Si vous avez cet animal en votre possession, il doit être déposé au cabinet vétérinaire le plus proche de chez vous. La préfecture appelle ses habitants à la plus grande prudence : il ne faut surtout pas caresser l’animal, et ne pas essayer de l’attraper par ses propres moyens, mais plutôt de prévenir la police municipale pour que celle-ci puisse s’en saisir. Âgé de deux mois, l’animal fugueur s’est vu attribué un véritable portrait robot détaillé. Il est dépeint ainsi : il est borgne et tigré et des marques distinctives blanches sont visibles sur son nez et son ventre.
Quelques précisions bienvenues de l’Institut Pasteur sur la rage connue aussi sous le nom de virus rabique
Le virus rabique est neurotrope : il infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement. Il perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent des fonctionnements rythmiques comme l’activité cardiaque ou la respiration. Après quelques jours à quelques mois d’incubation, l’animal atteint développe un tableau d’encéphalite. La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie (difficulté à avaler) et des troubles neuropsychiatriques variés (anxiété et agitation). L’hydrophobie est parfois présente. L’évolution se fait vers le coma et la mort (souvent par arrêt respiratoire).
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