Les médecins auront la permission de se confier et d’évoquer différents aspects en cas de patients radicalisés. C’est un document publié par l’Ordre des Médecins qui permet aux professionnels de la santé de clarifier cette situation.

C’est sur son site internet que le Conseil National de l’Ordre des Médecins a partagé cette note importante pour les professionnels de ce secteur. Dans le cadre de leur travail, certains sont susceptibles d’être confrontés à une radicalisation que ce soit des interlocuteurs ou des patients. Leur comportement est potentiellement dangereux et ils ne peuvent pas bénéficier du même régime qu’un patient lambda. Par conséquent, le secret médical pourrait être brisé, mais le dossier demande une attention particulière.

L’Ordre des médecins partage une note sur la radicalisation

Pour briser le secret professionnel, le médecin devra identifier un comportement de radicalisation et non de fondamentalisme. Ce dernier concerne les individus qui ont un discours attaché aux principes originels d’une doctrine. Il ne faut donc pas faire d’amalgame avec la radicalisation. Cette dernière est au centre de plusieurs formations qui ont été orchestrées depuis 2014. Le 9 décembre 2015, l’Ordre des Médecins précise que plusieurs documents sont mis à la disposition des médecins comme un kit de formation qui met en avant des éclairages historiques basés sur ce phénomène.

Des médecins confrontés à la radicalisation pourront parler des patients

En parallèle, il y a une note qui liste les démarches à effectuer dans le cas d’un patient radicalisé. Relayée par le site internet, elle précise que le secret professionnel pourra être brisé, mais l’étude se fera au cas par cas. Dans ces situations, il est donc légitime de partager des données et de ne pas conserver des faits ou des comportements qui pourraient avoir un lien avec la radicalisation. Pour reconnaître cette dernière, plusieurs critères sont évoqués comme la violence, une idéologie extrémiste et un processus progressif.

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