La salle de shoot sera une première sur le sol français et malgré un déplacement à l’hôpital, l’incompréhension demeure sur ce fonctionnement.

Toxicomane

Toxicomane / Crédit Photo : Pixabay – sammisreachers

La France innove, mais pas de la bonne manière selon de nombreux habitants qui se plaignaient déjà de l’ouverture d’une salle de shoot en France. Cette dernière sera basée à Paris, mais le premier lieu a été mis de côté au profit de l’hôpital Lariboisière et les citoyens ne comprennent pas ce mode opératoire. Cette délocalisation semble avoir conquis les habitants du 39 boulevard de la Chapelle, car leur mobilisation a porté ses fruits, mais pourquoi un tel concept est-il instauré ?

La salle de shoot en France n’est pas la bienvenue

Sur Internet, les réactions au déplacement de la salle de shoot sont nombreuses. Certains se demandent pourquoi l’État est susceptible de débourser plusieurs dizaines de milliers d’euros pour apporter un lieu aux toxicomanes alors qu’il ne souhaite pas légaliser le cannabis. D’autres ont partagé des dessins, pour cette nouvelle sur le compte du dessinateur de presse Large, il est possible de découvrir deux hommes dont le nez est bien rouge, car ils ont sans aucun doute aimé la bouteille. Ces protagonistes trouvent honteux qu’une salle de shoot soit instaurée pour la première fois en France. D’autres ont rapproché cet évènement avec Rolland Garros qui est d’ailleurs au cœur d’une Une de Charlie Hebdo.

Même délocalisée, la salle de shoot est critiquée

Les habitants sont donc en colère, car cette salle de shoot à Paris pourrait attirer des personnes peu recommandables et donc accueillir un trafic de stupéfiants. Toutefois, il est stipulé que la drogue devra faire l’objet d’un usage personnel, il ne devrait donc pas y avoir de dérives, mais nombreuses sont les personnes à douter de cela. De plus, la délocalisation a été fixée à l’hôpital Lariboisière et des internautes estiment que mélanger les toxicomanes avec les dealers, ce n’est pas très sympathique. Il faut toutefois rappeler qu’ils accéderont à une annexe par une autre porte que celle empruntée par les patients.

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