La santé n’est pas optimisée et pourtant l’espérance de vie est plus longue. Les humains peuvent donc vivre plus longtemps dans des conditions entachées.

Douleurs dorsales / Crédit Photo : Pixabay – MobileMassagenMD
Une étude américaine et une de plus vient de remettre ses conclusions et publier ses résultats dans la revue médicale The Lancet. Elle n’est pas très optimiste en ce qui concerne la santé des êtres humains, selon les scientifiques la population mondiale vivrait plus longtemps, mais en moins bonne santé. Des maladies récurrentes sont en augmentation, comme le diabète et l’obésité qui deviennent avec le temps chroniques. Des maladies neurologiques comme l’Alzheimer est de loin celle qui a pris plus d’ampleur, de nombreuses personnes sont touchées par ces pathologies mentales et comportementales. Selon quelques résultats prélevés dans cette étude, on apprendrait qu’un individu sur vingt n’aurait pas eu de maladies en 2013 et un tiers des patients a dû faire face à plus de cinq problèmes liés à la santé.
Une santé entachée par la dépression, l’anémie, le diabète
Les scientifiques s’inquiètent de la recrudescence de ces maladies neurovégétatives, sans doute comme ils le soulignent, ces pathologies n’auraient pas « reçu toute l’attention qu’elles méritaient ». La hausse de la natalité est plus importante dans les pays développés, les techniques de plus en plus pointues sont sans doute responsables de ces chiffres encourageants, le vieillissement de la population est réel, mais toutes ces personnes qui avancent plus loin dans l’âge souffrent de douleurs lombaires, de perte de l’audition, de dépression et d’anémie. Un résultat est également à prendre en considération, l’alcool et les drogues nuisent à la santé, toutes ces addictions sont compatibles avec toutes ces douleurs et elles s’accompagnent généralement d’une grande anxiété.
Faut-il vivre moins longtemps et en meilleure santé ?
Les scientifiques nous mettent en garde, le diabète aurait augmenté de 43% en 23 ans. Les taux des handicaps baissent moins rapidement que la mortalité. Cette étude a été réalisée en 2013 sur 35.620 personnes provenant de différents pays, 188 pour être précis, les scientifiques estiment que la médecine doit se pencher plus précisément sur la qualité de vie de la population vieillissante, il ne suffit pas de rallonger l’espérance de vie, il faut qu’elle soit de bonne qualité.