Objet dont nous sommes en quête comme le Graal, le bonheur est la préoccupation ancestrale (on pense bien sûr à la philosophie épicurienne dans l’antiquité grecque) et également le but ultime de tout être humain quelque il soit et quelque soit l’ethnie à laquelle il appartienne. Des chercheurs de l’université de Kyoto auraient identifié la partie du cerveau qui nous permettrait d’en mesurer la juste valeur chez une personne soumise à une simple IRM. Il y aurait une partie de notre cerveau qui serait plus développée chez les personnes heureuses. Regardons de plus près leur étude.
51 cobayes pour étayer le fait acquis à l’arrivée que le bonheur est une affaire de matière grise
L’étude a été publiée le 20 novembre dans la revue spécialisée Scientific reports. La conclusion est que le bonheur serait lié à la quantité de neurones dans une zone du cerveau, le précuneus. 51 cobayes (le mot « volontaires » est sans doute plus approprié) ont accepté de se soumettre à un protocole de recherche précis. Ils ont pris part activement à des tests d’auto-évaluation du « bonheur subjectif« , suivant deux types de questionnaires différents (l’un sur la composante émotionnelle et l’autre sur la composante cognitive) mis au point par une équipe de psychologues, tout en recoupant ces résultats avec une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) de leur cerveau. La fiabilité des résultats est bonne.
Le précuneus est la clé cérébrale du bonheur : plus sa taille est grande, plus nous positivons
Cette percée médicale est importante mais le cerveau recèle encore bien des secrets (il est l’un des organes vitaux de notre organisme, en dépit de sa taille et son poids minimalistes, qui bénéficie d’une attention scientifique accrue, mais dont on ne saisit pas encore tout le potentiel). L’équipe de scientifiques, sous la direction de Wataru Sato, a trouvé que bonheur puiserait donc sa source dans le précuneus . Ils ont en effet mis en évidence un lien entre la taille du précuneus et la tendance des sujets à voir la vie en rose ou même de plusieurs couleurs : le bonheur s’offrant tel un arc-en-ciel pérenne. L’IRM, chez ceux ayant un score élevé aux tests, révélait plus de matière grise dans le lobe pariétal.
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