Une séropositivité cachée, transmise par un adulte de 28 ans, censé être responsable, à une jeune fille de 16 ans, facilement tombée sous le charme, a valu a ce dernier 12 ans de prison ferme, même en son absence regrettable. Explications à venir, pour éclairer ce fait divers, que nous allons narrer et analyser.
Un homme absent car en cavale, a été condamné par la cour d’assises du Gard, à 12 ans de réclusion criminelle, pour avoir contaminé, son ex-compagne de 16 ans, du Sida, dont il se savait porteur, quand il avait 28 ans
Un sinistre individu, Rui Filipe de Da Rocha de Sousa, qui s’est complètement volatilisé depuis 2013, a été jugé en son absence, sévèrement par la cour d’assises du Gard, pour avoir transmis le virus du Sida, à son ex-compagne, âgée de 16 ans, au moment des faits. Nous ne pouvons que condamner cet acte odieux, puisque notre coupable, alors âgé de 28 ans, a agi, en complète lucidité. En effet, il connaissant sa séropositivité, et les précautions ad hoc, à prendre, notamment la sincérité, mais il a préféré un choix déplorable : il a caché cette maladie (MST) à la jeune fille, qui a été, à son tour, et à ses dépens, contaminée.
Notre bourreau, a été condamné, ce jeudi 8 décembre 2016, sans mansuétude, à 12 ans de réclusion criminelle, et un mandat d’arrêt a été délivré contre lui, afin qu’il soit retrouvé, et purge sa peine méritée, en prison. Notons tout de même, que l’avocat général avait proposé, avec une fermeté exceptionnelle, une réclusion criminelle de 15 ans.
Une jeune fille, âgée maintenant de 27 ans, qui a longtemps protégé son ex-compagnon, mais a eu un déclic, au début de sa grossesse : elle a porté alors plainte, au nom de beaucoup d’autres, comme elle
La victime, âgé de 16 ans au moment des faits, et aujourd’hui de 27 ans, n’était pas -il convient de le spécifier- dupe du secret de son compagnon, si ce n’est au début de leur relation. Le frère de ce dernier l’avait informée sur sa séropositivité, découverte suite à un dépistage : il avait été déclarée positif au VIH, au cours de l’année 2006 (en mars exactement) mais il avait exposé, encore davantage, sa compagne, en ayant partagé avec elle, des relations sexuelles non protégées. Ce ménage à trois avec un virus, s’était poursuivi, jusqu’à leur séparation, quand elle était enceinte de trois mois. La jeune fille, invitée à s’exprimer, tout au long du procès, a avoué avoir longuement protégé son ex-compagnon, d’une éventuelle condamnation, en déposant une plainte à son encontre.
Elle l’a presque excusé, en avouant que pour lui « c’était comme une grippe, ce n’était pas grave » avant de se raviser aux prémices de sa grossesse : elle a alors sainement pris peur, et a osé déposer plainte, parce qu’elle voulait monter l’exemple à ne surtout pas suivre, avec l’adage vérifié, que l’amour rend aveugle. Les deux avocats, des parties opposées, ont invoqué dans leurs plaidoyers, la responsabilité d’une passion, vraiment dévorante.
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