Sommeil : difficile de bien dormir la première nuit loin de chez soi !

par | 11 Juin 2023

Difficile de trouver le sommeil

Qui n’a pas un jour eu cette mauvaise expérience de ne pas pouvoir dormir correctement lors d’un déplacement hors de son domicile, chez des amis, en vacances, dans un hôtel ? Dormir d’un œil semblerait être la bonne définition lors de cette première nuit loin de son lit.

Le sommeil n’est pas toujours au rendez-vous loin de chez soi

Se retrouver dans les bras de Morphée dans un environnement non familier est un phénomène bien connu par les spécialistes du sommeil. Une équipe de scientifiques de l’université de Brown aux États unis vient  de démontrer via une étude, pourquoi on ne trouverait pas le sommeil aisément loin de son propre lit ? Les résultats ont été publiés dans la revue Current Biology. Pourquoi est il si difficile de dormir dans un environnement qui n’est pas le sien ? Il semblerait que la cause en reviennent à notre cerveau gauche qui resterait en alerte aux différents stimulus extérieurs la première nuit.

L’endormissement est difficile à cause du cerveau

La raison est simple, l’hémisphère gauche serait prêt à nous réveiller au moindre problème. Les spécialistes appellent cette manifestation « effet première nuit ». Les chercheurs pour mieux évaluer ce comportement ont étudié l’activité cérébrale de plus de 35 volontaires grâce à une combinaison de trois dispositifs, un électroencéphalographe, un IRM, un magnétéo-céphalographe. Les scientifiques lors de cette expérience ont constaté que les personnes éprouvaient lors de la première nuit hors de leur domicile des difficultés de sommeil et ils ont également remarqué que leur hémisphère gauche réagissait rapidement lorsque des petits sons étaient émis près de leur oreille droite, celle-ci est directement liée à l’hémisphère gauche de notre cerveau.

L’hémisphère gauche resterait donc en éveil lorsque l’on s’endormirait loin de chez soi

Cela durant la première nuit, dès la deuxième, les choses rentreraient dans l’ordre naturellement, l’expérience n’a pas été poursuivie tout au long de la nuit, seulement dans la première phase du sommeil profond. Cette asymétrie de l’activité cérébrale avec des zones actives durant le sommeil est aussi  détectée chez certains animaux comme les dauphins.

En effet, ils peuvent dormir et remonter à la surface pour y rechercher de l’air de temps en temps, les oiseaux migrateurs eux aussi présentent cet état mi-endormi, mi-éveillé, ils voyagent tout en dormant partiellement. Les conclusions de cette étude américaine expliqueraient l’évolution de l’être humain. La première nuit protégeait nos ancêtres lorsqu’ils se trouvaient dans un environnement présentant des dangers potentiels.

Difficile de trouver le sommeil, Flickr – Vic
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Rédigé par Jade Bernard

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