Urgences de Normandie : la fermeture illustre la pénurie de médecins

par | 11 Juin 2023

Les urgences en Normandie et plus précisément à Valognes subissent une fermeture qui reflète parfaitement le problème de médecins vécu par la France depuis quelques années. La pénurie prend de l’ampleur.

A l'hôpital

A l’hôpital / Crédit Photo : Pixabay – PublicDomainArchive

En Normandie, les habitants sont inquiets, car la fermeture des urgences de Valognes est problématique. Cette décision a été prise au vu du nombre de médecins qui ne permet pas d’accueillir les patients dans de bonnes conditions. À défaut d’avoir une équipe composée de 25 professionnels de la Santé, l’établissement n’a pas, malgré les nombreux efforts réussis à combler cette exigence. Cette situation dramatique illustre assez bien ce qui se produit en France depuis quelques années, car le désert médical ne cesse de prendre de l’ampleur.

Les urgences de Valognes restent portes closes à cause d’un sous effectif

À l’image des urgences de Valognes qui ferment, des cabinets sont eux aussi contraints de prendre ce chemin, car personne ne se propose pour reprendre le flambeau. Les médecins des campagnes partent à la retraite et il est difficile, voire impossible, de recruter des professionnels. En Normandie, l’établissement de Valognes a rencontré le même problème, car l’équipe en place n’a pas eu la possibilité d’embaucher des médecins pour que l’effectif soit celui escompté. Une précédente étude s’attardait sur ce qui se passe dans le Cher, l’Indre et la Creuse où le désert médical prend des allures inquiétantes.

Une pénurie de médecins qui inquiète la Normandie et la France

En effet, la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) a montré que l’offre de soins serait problématique d’ici 5 à 10 ans. La pénurie de médecins s’accroît notamment avec les départs à la retraite alors que la population aurait tendance à progresser. Si la Normandie est en colère à cause des portes closes des urgences de Valognes, les habitants de l’Indre sont confrontés à une réelle problématique selon l’Insee. Pour couvrir les besoins de la population, il faudrait près de 1150 nouveaux médecins. Or, la réalité est bien différente, car il y a seulement la moitié qui est référencée.

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Rédigé par Jade Bernard

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