La viande de cheval est une nouvelle fois au cœur d’un trafic en Europe et une enquête a débouché sur 26 arrestations et un scandale supplémentaire.
Viande de cheval
Le dossier concernant la viande de cheval semblait être clôturé depuis 2003, date à laquelle un scandale avait entaché de nombreux fournisseurs. De nombreux produits avaient été retirés de la vente et l’image de plusieurs fabricants avait été endommagée par une telle affaire. Cette dernière avait également entraîné une perte de confiance chez les consommateurs qui pensaient déguster du bœuf et non de la viande de cheval. Toutefois, un nouveau scandale vient entacher le secteur alimentaire en Europe.
26 arrestations dans le cadre de l’affaire de la viande de cheval
Un trafic de viande de cheval a été démantelé grâce à une enquête menée conjointement par la Belgique et la France. Les investigations ont montré qu’une fraude était avérée, car des documents utilisés étaient falsifiés. Par conséquent, le secteur alimentaire en Europe a intégré de la viande de cheval qui est considérée comme impropre à la consommation. L’ampleur du trafic serait tout de même conséquente puisque 4700 bêtes auraient pénétré dans cette chaîne. Les autorités compétentes ont donc demandé l’arrestation de 26 personnes dont l’identité et la nationalité n’ont pas été dévoilées. Toutefois, la France ne serait pas étrangère à ce trafic supposé selon France TV Info.
Le trafic de viande de cheval implanté en France
En effet, dans la précédente affaire qui date de février 2013, des tests avaient révélé que les produits à base de bœuf contenaient en réalité du cheval. Cela avait été constaté dans de grands groupes comme Findus et la société Spanghero avait été pointée du doigt. Pour l’instant, aucune donnée supplémentaire sur ce nouveau dossier n’annonce la présence de la viande de cheval dans certains aliments. Toutefois, les animaux auraient été tués à Marseille et le dirigeant de ce vaste trafic se trouvait, semble-t-il, en France, car le réseau aurait été implanté sur le sol français.
