Ashley Madison est un site Internet spécialisé dans les rencontres infidèles. Après un piratage de grande ampleur, les hackers menaçaient les organisateurs de dévoiler toutes les données des personnes infidèles : soit 32 millions de comptes.

Le site d'adultère Ashley Madison

Le site d’adultère Ashley Madison

Les attentes des hackers n’ont malheureusement pas été comblées par les propriétaires de la plateforme Ashley Madison. Il y a quelques semaines, ils avaient le droit à un ultimatum et les infidèles dépendaient essentiellement de la décision prise. Ils avaient la possibilité de fermer le site Internet et l’affaire s’arrêtait à ce stade, les internautes infidèles étaient donc sauvés. Toutefois, ils ont choisi l’autre solution, celle de conserver la mise en ligne et les conjoints ont été les premiers affectés.

32 millions de comptes d’Ashley Madison divulgués

Les hackers à l’origine du piratage d’Ashley Madison ont dévoilé 9.7 gigaoctets de données personnelles. Ces dernières sont précises, les femmes et les hommes mariés peuvent ainsi identifier avec une grande aisance leur conjoint puisque les adresses et les numéros de téléphone sont connus. En parallèle, les pirates informatiques ont partagé les préférences sexuelles des 32 millions de comptes concernés. De ce fait, un internaute inscrit sur la plateforme pointée du doigt pour les nombreux faux profils a de grandes chances de voir toutes les informations circuler sur la toile.

Le message des pirates à l’encontre des infidèles d’Ashley Madison

Les hackers ont fustigé la plateforme Ashley Madison, car l’envers du décor ne serait pas celui escompté par les internautes lambdas. En effet, le site Internet serait en réalité une plateforme tournante pour le trafic des êtres humains et la prostitution selon les hackers. L’équipe à l’origine de la divulgation insiste sur le fait que 95 % des inscrits sont des hommes. Elle révèle que ces derniers se retrouvent dans une situation délicate désormais, mais ils doivent apprendre de leurs erreurs et continuer leur vie.

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