Le cancer de l’estomac détecté par un nez électronique est une réalité mise au point par des chercheurs. La Science progresse à grande vitesse.
Photo d’illustration
Il y a de nombreuses années, il était difficile d’envisager la guérison de certaines maladies comme le cancer. Or, aujourd’hui la Science est capable d’accomplir d’incroyables prouesses et ce nez électronique en fait partie. Il faut savoir que certains animaux auraient la capacité de « ressentir » les maladies comme le développement de cellules cancéreuses. D’autres ont montré qu’il était possible d’utiliser l’haleine pour identifier un éventuel cancer. Une équipe de chercheurs s’est donc attardée sur ce résultat pour mettre au point un nouveau concept.
Un cancer identifié avec un nez électronique basé sur des nanoparticules
La Science a permis de découvrir que les composés organiques volatils ont tendance à être altérés chez les personnes qui souffrent d’un cancer. Pour tester les capacités de ce nez électronique, les scientifiques ont sélectionné des personnes atteintes et d’autres susceptibles de développer une telle maladie. Le procédé mis au point a consisté à utiliser des détecteurs ainsi que des nanoparticules d’or en se basant sur l’haleine des patients. Les résultats sont prometteurs et mettent en avant les avantages de cette pratique qui n’est pas douloureuse et elle ne pénètre pas dans le corps du patient.
Un nez électronique identifie à 73 % un cancer de l’estomac
Le cancer de l’estomac a donc la possibilité d’être identifié par ce nez électronique et ce test d’haleine comporte un autre point fort. En effet, il est simple à utiliser et son coût est beaucoup plus faible que celui généré par d’autres dispositifs. Le taux de fiabilité serait toutefois de 73 %, ce procédé méritera sans doute quelques avancées supplémentaires pour augmenter cette performance. Cela montre toutefois qu’il est possible de développer des méthodes efficaces qui n’entraînent pas de désagréments supplémentaires chez les patients qui sont parfois angoissés par les examens cliniques.
