Le domaine de la Science ne cesse de se développer et les chercheurs ont décidé de s’attaquer à la mort en recherchant des indices dans une prise de sang.
Des échantillons de sang pour évaluer le risque
Le sang renferme de nombreuses informations, les chercheurs estoniens et finlandais sont donc persuadés qu’il est possible d’évaluer le risque de mort et pour cela, ils utilisent une simple analyse. Ils avaient en leur possession 17 000 échantillons qui avaient été prélevés sur des personnes vivantes, mais qui sont décédées plus tard. C’est en utilisant cette base de données qu’ils ont identifié d’éventuels indicateurs biologiques d’anomalies. Quatre biomarqueurs ont donc été identifiés lors de cette recherche. En accordant une certaine attention à l’albumine, l’alpha-1-glycoprotéine acide, le citrate ainsi que la taille des lipoprotéines, il est possible de déterminer des signes.
Des biomarqueurs identifiés
Grâce à ces biomarqueurs, il serait donc possible d’observer dans un délai de 5 ans une éventuelle faiblesse qui pourrait conduire à la mort. Pour que l’étude soit la plus complète, les scientifiques ont pris en compte plusieurs caractéristiques comme la consommation d’alcool, le tabac, le poids ainsi que l’âge et même les maladies dont souffraient les personnes.
Déterminer une faiblesse sur un délai de 5 ans
Ce procédé demande encore quelques ajustements selon la revue PLoS Medicine, mais cette méthode pourrait s’avérer intéressante pour les personnes en bonne santé. Avec une prise de sang, elles seraient en mesure de prévenir une éventuelle faiblesse et obtenir au plus tôt un traitement adapté. Il faut noter que dans certaines situations comme les cancers, plus le traitement est précoce, plus les chances de guérison sont grandes. La Science avance, mais elle demande des précisions notamment pour que ce procédé débouche sur une étude clinique plus profonde.
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