Une tortue, répondant au sobriquet de Diego, a fortement contribué au sauvetage de son espèce, sur laquelle planait un menace d’extinction. Mâle dominant et à l’appétit sexuel insatiable, il a contribué à la naissance de 40% des 2000 tortues réintroduites progressivement au sein d’une île des Galapagos.
Diego, véritable Don Juan en carapace, provient d’une espèce endémique et menacée d’extinction, qui peuple une île des Galapagos, baptisée Espanola
Chelonoidis hoodenis est une espèce de tortue géante, qui vit habituellement en liberté, dans une île de l’archipel des Galapagos, située dans l’océan Pacifique, et possession équatoriale. Les Galapagos sont réputées, à juste titre, pour leur faune unique et particulièrement bien protégée, notamment au sein d’un parc naturel, écrin de toute beauté.
Mais revenons à nos tortues : elles doivent leur survie, sur l’île où leur espèce est endémique, à savoir Espanola, à un mâle reproducteur hors pairs, même en captivité (cette dernière s’est révélée indispensable) et dominant sur son sérail de six tortues femelles : le surnom de Diego lui a été donné par la communauté scientifique surprise par ce cas si fécond et que nous pourrions même qualifier d’accroc au sexe. Il a été un héros sauveur de son espèce, appartenant à la famille des Testudinidae, au déclin amorcé.