Dieudonné a été relâché après une garde à vue. L’humoriste est poursuivi par la justice française pour apologie du terrorisme.

Dieudonné
L’humoriste Dieudonné avec sa phrase « Charlie Coulibaly » a de nouveau suscité l’intérêt de la justice. Il sera prochainement jugé en correctionnelle pour « apologie de terrorisme » après avoir écrit sur Facebook ces mots très équivoques. Dès lundi, Dieudonné a été appréhendé et placé en garde à vue. Sur sa page Facebook, on a pu voir des photos de policiers venant le chercher pour l’interpeller. Il avait été convoqué par les forces de l’ordre, mais il ne s’était pas rendu lui-même au poste de police.
La réaction de Dieudonné le conduit au poste de police
Ils sont donc venus chercher Dieudonné chez lui à Mesnil-Simon en Eure-et-Loir. Son avocat a déclaré que « les policiers étaient très impatients, ils sont venus le chercher à son domicile à 7 heures du matin ». Un autre de ces avocats a précisé pour sa part : « nous sommes dans le pays de la liberté d’expression ? Ce matin, le gouvernement vient d’en fournir la démonstration ». La phrase de l’humoriste a été diffusée alors que des millions de personnes se rendaient aux différents hommages des 17 victimes de l’attentat. Dieudonné a assuré avoir participé à la marche de soutien de dimanche, mais il a déclaré en tournant tout cela en dérision « l’instant magique égal au Big Bang qui créa l’univers ».
Dieudonné relâché, mais poursuivi pour apologie du terrorisme
Dieudonné a donc créé à la polémique avec « Charlie Coulibaly » en référence aux décès des participants à Charlie Hebdo et aux 4 hommes juifs tués vendredi à Paris par Amedy Coulibaly. L’humoriste a l’impression d’être l’ennemi public numéro 1 et on le traite de terroriste, c’est pour cette raison qu’il aurait accolé les deux noms. Sur Facebook, ces fans dénoncent « la liberté d’expression sélective ». En parallèle, 50 procédures ont été ouvertes pour « apologie de terrorisme » et « menaces terroristes » depuis l’attentat qui a visé Charlie Hebdo.
Plusieurs condamnations en France
Les premières condamnations sont déjà tombées, un homme de 34 ans a été condamné à 4 ans de prison ferme à Valenciennes pour avoir fait l’apologie des frères Kouachi. Un homme de 21 ans a été condamné pour sa part à 10 mois de prison ferme pour avoir cité dans le tramway de Toulouse sa solidarité avec les djihadistes. La justice semble être déterminée et intransigeante avec toute cette affaire.
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