Emmanuel Macron a pris la relève puisque Montebourg a été révoqué par François Hollande. Ce dernier a décidé de nominer un proche.
Emmanuel Macron opte pour le poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du numérique. La passation s’est faite dans la cordialité, mais il devra faire ses preuves devant l’hostilité de la classe politique de gauche et aussi celle de droite. Manuel Valls a défendu sa nomination en précisant que toutes ces critiques étaient « dépassées et surannées ». Emmanuel Macron possède un beau CV puisqu’il était l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée et il est banquier d’affaires.
Nouvelle fronde pour ce nouveau gouvernement
Najat Vallaud Belkacem, « pur produit du gouvernement de François Hollande » et première femme ministre de l’éducation nationale devra reprendre les dossiers houleux qui lui a été laissé par Benoit Hamon. À 36 ans, elle arrive une semaine avant la rentrée scolaire et elle devra faire ses preuves. Malgré toutes les attaques à son égard, elle promet de « relever les manches » pour mener à bien la politique instaurée. Najat Vallaud Belkacem est donc attendue au tournant et elle a seulement quelques jours pour se mettre à niveau.
Nouvelle équipe pour maintenir le cap de François Hollande
Malgré les sondages au plus bas pour ce nouveau gouvernement (53 % des personnes interrogées pensent que l’élection d’Emmanuel Macron est une erreur selon une étude relayée par M6), il souhaite garder le cap fixé par François Hollande. Cette nomination est tout de même jugée comme une provocation pour certains membres de la classe politique. Manuel Valls a reconnu que les chiffres du chômage du mois de juillet seront mauvais, mais il a assuré que la « politique équilibrée du gouvernement va donner des résultats, même s’il faut du temps ».
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