La fessée donnée aux enfants revient sur le tapis à cause de la secrétaire d’État qui souhaite bannir toute forme de violence d’une éducation.

Fessée
La fessée est critiquée par certains qui estiment qu’il s’agit d’une forme de violence. Cette dernière peut également dériver sur de la maltraitance et les signes sont parfois complexes à identifier. La HAS a d’ailleurs publié un document pour transmettre des outils dans le but de signaler la maltraitance d’un enfant. D’autres sont convaincus qu’une bonne fessée ne peut pas faire de mal si elle est justifiée et exceptionnelle. Ces personnes estiment que la fessée, ce n’est pas battre son enfant.
Fessée, entre violence, punition et maltraitance
Les deux camps sur la fessée sont donc opposés et la secrétaire d’État, Laurence Rossignol a souhaité relancer ce débat en faisant part de son ressenti sur RMC ce mercredi 19 novembre. Elle souhaite que l’éducation d’un enfant soit faite sans violence « parce que c’est un bon outil pour lutter contre la prévention de la maltraitance ». Selon elle, il est difficile de différencier la maltraitance et la punition corporelle, car les parents peuvent dériver à tout moment. Elle a toutefois souhaité préciser qu’un parent qui serait amené à donner une fessée n’est pas maltraitant à l’égard de son enfant.
La fessée donnée à un enfant est un acte de violence
La secrétaire d’État insiste tout de même sur le fait qu’une fessée reste un acte de violence, car « tout acte d’intervention physique sur un individu, tout acte qui consiste à faire mal, est violent ». Le débat est donc relancé et les avis sont opposés que ce soit sur les forums ou les réseaux sociaux, car tout le monde ne perçoit pas la fessée de la même façon. La secrétaire d’État n’a pas l’intention de voter l’interdiction de la punition corporelle devant le Parlement. Toutefois, les châtiments corporels sont interdits dans 28 pays.