François Hollande prononçait il y a deux ans la phrase « Moi, Président » qui était accompagnée de nombreuses promesses.
[media-credit name= »Copyleft » align= »alignnone » width= »450″][/media-credit]Le 2 mai 2012, François Hollande se retrouvait face à Nicolas Sarkozy et il tentait de convaincre les Français pour obtenir le statut de Président de la République. Deux ans après son discours, quelles sont les promesses non tenues ? Il préciserait qu’il ne recevrait pas « les parlementaires de la majorité à l’Élysée ». Le 22 juillet 2013, il a été accompagné lors d’un diner par les chefs des partis de sa majorité notamment pour discuter des élections de 2014. Il précisait également lors de ce débat qu’il ne traiterait pas Jean-Marc Ayrault de collaborateur, car il faisait référence aux propos de Nicolas Sarkozy à l’égard de François Fillon. Cette promesse n’a pas totalement été tenue, car l’AFP précise via Direct Matin qu’il a à plusieurs reprises passé « outre le Premier ministre pour s’adresser directement à tel ou tel de ses ministres par SMS ».
François Hollande n’a pas tenu certaines promesses
Pendant ce débat, François Hollande expliquait qu’il avait à « cœur de ne pas avoir un statut pénal, je vais le réformer ». Or, cette promesse a été écartée du projet de réforme constitutionnelle. Le Président de la République voulait introduire la représentation proportionnelle pour les législatives. Toutefois, l’AFP a constaté qu’à la fin du mois de janvier 2014, le gouvernement excluait toute proportionnelle intégrale et il évoquait « l’instauration d’une dose de proportionnelle ». D’autres promesses n’ont pas été totalement tenues, car François Hollande estimait qu’il ne pouvait pas se préoccuper de toutes les affaires.
Pas de nouveau souffle pour les collectivités
Or, le Président de la République a été contraint à maintes reprises de prendre en main certains dossiers à cause de la discrétion de l’ancien Premier ministre comme ce fut le cas pour Alstom. Il voulait également mettre en place de grands débats, mais à part celui du mariage homosexuel, il n’y a rien eu de plus. Il faisait lors de ce débat avec Nicolas Sarkozy « acte de décentralisation », car il estimait que les collectivités locales avaient besoin d’un certain souffle. Aucune révolution n’a été mise en place mis à part la suppression de la moitié des régions. Il voulait que son comportement soit exemplaire, mais François Hollande a été au cœur d’une polémique avec Julie Gayet et Valérie Trierweiler.
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