Le Parti socialiste casse l’image de cohésion véhiculée quelques jours avant la fin des départementales, il se déchire autour d’Arnaud Montebourg.

Arnaud Montebourg

Arnaud Montebourg

Après la déroute de dimanche pour le PS, les langues se délient. Arnaud Montebourg critique François Hollande dans une interview qu’il a accordée « aux Échos », il l’accuse de faire la même politique que Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, c’est au tour de la ministre de la Justice, Christiane Taubira de se plaindre des représentants en place, elle s’en prend à Manuel Valls et lui reproche ses paroles qui selon elle sont trop à droite, elle n’aurait pas apprécié les mots qu’il a prononcés et cela serait une grave faute face à la montée du Front National :« depuis une dizaine d’années des défauts culturels et sémantiques terribles »a dénoncé la ministre, selon ses propos, la gauche aurait « renoncé à l’idéal ».

Après Arnaud Montebourg, Cécile Duflot s’exprime

La garde des Sceaux ne se démarque pas du gouvernement totalement, ce qu’elle voudrait en tant que gauchiste c’est lutter contre les injustices, les inégalités, elle reconnait volontiers que « le souci de la justice sociale ne peut pas disparaître », elle combat ses idées, défend ses objectifs et espèrent remporter de vraies victoires. La ministre de la Justice a souligné dans son interview que lorsqu’elle ne voudrait plus se battre, elle partirait. De nombreuses personnes sont également en désaccord avec François Hollande et Manuel Valls. Cécile Duflot, l’ancienne ministre du Logement tacle le premier ministre, elle l’accuse de se maintenir dans une direction sans tenir compte du vote des Français, pour elle « l’entêtement est une faute ».

À lire  Pour les banlieues, Manuel Valls a quelques annonces

Le Parti socialiste se déchire après les départementales

Quant à Martine Aubry, elle reconnait que les élections ont été manifestement un vote sanction pour le président de la République, elle constate que le parti socialiste actuel ne peut se réunir, car il y a trop de divergences. La gauche pourra-t-elle longtemps se contenter de ce rafistolage ? L’union de ce parti s’éloigne petit à petit, il ne reste que très peu d’entente, le prochain rendez-vous des Français avec les urnes c’est pour le mois de décembre avec les élections régionales, d’ici là aurons-nous un souffle d’espérance ?