Quand le malaise psychique s’installe, parfois le suicide reste la seule alternative possible pour de nombreuses personnes. Les troubles mentaux figurent dans le top 3 des maladies des plus courantes. Trop de malades passent à travers les mailles du filet, c’est pour cela que la ministre de la santé, Marisol Touraine a décidé de se saisir de ce dossier afin de tenter de mettre en place des solutions. La création d’un conseil national de la santé mentale va être proposée. Cette souffrance muette doit absolument être prise en charge en amont afin d’éviter l’irréparable, de nombreuses suicides pourraient être ainsi écartés.

Dépression

Plus de 10.000 personnes se suicident en France chaque année

L’outil majeur reste la prévention, c’est ce que devrait entreprendre ce nouveau conseil d’état de santé mentale. L’objectif, c’est de développer une meilleur écoute, prévenir les troubles psychiques, psychiatriques, améliorer l’accompagnement ainsi que la prise en charge des personnes en souffrance. La prévention est une partie importante mais d’autres terrains sont également à prendre en compte, le bien-être des enfants, des adolescents, le suivi de ceux qui vivent dans la précarité, l’application des projets territoriaux de santé mentale. Ce conseil de Marisol Touraine va travailler étroitement en collaboration avec l’observatoire national du suicide, le comité de pilotage du handicap physique, celui de l’autisme, de la psychiatrie.

Le but de cette création, c’est de réunir toutes les compétences afin d’en tirer le plus de profit pour les malades, de garantir une prise en charge, un accompagnement de qualité, d’individualité, tout en restant efficace. Un Français sur 50 meurt par suicide, un sur 20 a déjà envisagé cette éventualité. Alors que notre pays bénéficie d’une espérance de vie élevée, son taux de suicide reste celui le plus haut d’Europe.

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Attention, pensez au suicide est déjà important

Le désespoir, l’isolement, le cynisme, la perte des valeurs, le repli sur soi, la souffrance psychique sont des facteurs à risques. D’autres symptômes sont également révélateurs : troubles du sommeil, perte d’appétit ou boulimie, l’ennui, la tristesse, la mémoire perturbée favorisent l’apparition d’idées suicidaires, la maladie, la perte d’un proche, la toxicomanie, l’alcoolisme sont aussi des états qui aggravent la vulnérabilité. Il ne faut jamais minimiser les intentions de suicide d’une personne, y penser est déjà un risque.

Dépression, Pixabay – PublicDomainPictures