Le cancer du poumon est logiquement associé à la consommation de tabac, mais contrairement aux idées reçues, les personnes n’ayant jamais fumé ne seraient pas épargnées par ce cancer. Plus de 6000 personnes ont été recensées au Royaume-Uni chez les non-fumeurs. En France, plus de deux cas de personnes sur dix malades ne sont pas directement liés à l’usage du tabac.
Le tabagisme passif incriminé
L’environnement polluant est en cause ainsi que les expositions à l’amiante, aux gaz d’échappement des moteurs diesel, au radon, aux hydrocarbures polycycliques aromatisés, à la silice, au cadmium. Tous ces éléments favorisent le développement du cancer des poumons. Le cannabis inhalé ainsi que la radiothérapie antérieure du thorax pour un lymphome de Hodgkim sont également mis en cause. Les chercheurs veulent sensibiliser le grand public à l’intérêt d’une plus grande surveillance, à une sensibilisation accrue de tous ces facteurs. L’abstinence tabagique ne rend en aucun cas intouchable en ce qui concerne ce cancer.
Celui des poumons est le plus mortel
Chez les hommes, ce cancer est en légère régression, mais il augmente en revanche chez les femmes. Amaigrissement, enrouement persistant, douleurs thoraciques, les symptômes du cancer du poumon ne sont pas spécifiques et la maladie est trop souvent détectée par hasard. La plupart du temps, la tumeur est déjà à un stade avancé. Il faudrait mettre en place un dépistage systématique pour toutes les personnes fumeuses de plus de 50 ans, mais pas seulement. La majorité des cancers du poumon survenant chez les non-fumeurs concernent les femmes qui sont de plus en plus diagnostiquées alors qu’elles sont très jeunes. Mis à part les facteurs génétiques et l’âge, le cancer du poumon est aussi lié à des facteurs environnementaux. Le tabagisme passif est un phénomène à l’origine de 3000 à 5000 décès chaque année en France.
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