L’agence nationale de sécurité du médicament a publié les dernières données qui montrent que la consommation d’anxiolytiques malgré une baisse reste toujours bien trop élevée. Les anxiolytiques sont des médicaments qui sont destinés à traiter les symptômes psychologiques, somatiques de l’anxiété. Ils peuvent aider le patient à passer un cap difficile, de vaincre le stress.
Des millions de personnes avalent des médicaments contre le stress
Dans tous les cas, ce genre de remèdes même s’ils apportent une grande aide ne doivent jamais être pris plus que de raison, soit pas plus de 12 semaines. Un important risque de dépendance peut alors s’installer au delà. D’une façon générale, les anxiolytiques restent des traitements transitoires qui ne doivent pas être utilisés à long terme. Si l’anxiété perdure au delà de ces quelques semaines, il est alors conseillé d’entreprendre une autre stratégie : relaxation, sophrologie, thérapie comportementale. Les médicaments ne peuvent parfois pas résoudre les problèmes. Plus de 10 millions de personnes ont consommé au moins une fois dans l’année un tranquillisant, 7 millions un anxiolytique, 4 millions un hypnotique. Ces médicaments sont déconseillés aux femmes enceintes, allaitantes, aux personnes âgées car ils augmentent les risques de chutes. L’alcool est aussi proscrit en raison de l’interaction.
Une petite amélioration par rapport aux anxiolytiques, mais elle reste faible
Le rapport de l’agence nationale est tout de même une bonne nouvelle puisque qu’on y apprend que les Français consomment moins de tranquillisants, de somnifères, moins 10% entre 2012 et 2015. Il montre également que les plus de 80 ans sont les consommateurs principaux, pourtant, les effets secondaires pour les seniors sont graves : perte d’équilibre, chutes, mémoire altérée. Les anxiolytiques exposent à un risque d’abus, de dépendance, d’accidents de la route. Dans près de 82% des cas, c’est le médecin traitant qui prescrit ces médicaments, plus de 15% des nouveaux utilisateurs n’ont pas respecté la durée de consommation. Si le niveau reste élevé, les résultats sont tout de même encourageants. Il est nécessaire de continuer les efforts afin que la prescription d’anxiolytiques soit mieux encadrée, respectée par les patients. Ce sont des propos soulignés par l’agence nationale de sécurité du médicament.
0 commentaires