Le virus Zika se transmet à l’homme par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique du genre Aedes. Si les symptômes n’apparaissent pas toujours, il peut se révéler être dangereux pour les nourrissons qui pourraient souffrir notamment de microcéphalie. Il s’est propagé dans plusieurs pays du continent Américain, il menace aujourd’hui l’Europe. Un premier décès a été constaté en France en mai dernier en Martinique. Les chercheurs ont étudié le cas de plusieurs bébés atteints de malformations articulaires probablement dues au virus Zika.
De nouvelles recherches concernant cette maladie
Ce virus Zika qui est responsable de microcéphalie peut aujourd’hui se révéler être lié à des problèmes aux articulations en lien avec des atteintes neurologiques. Une équipe de scientifiques à Récife au Brésil a mené une étude sur plus de sept enfants, les résultats ont été publiés dans la revue BMJ. Tous les nouveau-nés étaient atteints de malformations des bras, des jambes avec un diagnostic d’infection congénitale sans doute provoqué par le virus Zika. Les chercheurs ont constaté, grâce à des IRM, une calcification dans le cerveau des nourrissons, ils émettent, l’hypothèse que le virus aurait détruit les cellules cérébrales. D’autres recherches vont être nécessaires afin d’expliquer avec plus de certitude le lien qu’il peut exister entre les malformations chez les nouveau-nés et le virus Zika.
Ce virus est semblable à celui de la Dengue et de la fièvre jaune
Il a causé plusieurs épidémies après 2007, il a été découvert la première fois en Ouganda en 1947. Il provoque mis à part les complications graves mises en évidence ces derniers temps, de la fièvre, des maux de tête, des boutons, des douleurs articulaires. Le moustique tigre est reconnaissable par la présence d’une ligne blanche placée au centre de son thorax, elle est visible à l’œil nu. Il est présent, actif dans plus de 20 départements français, il fait l’objet d’une surveillance étroite. Il n’existe pas de traitement antiviral ni de vaccin contre le virus Zika. Pour éviter sa prolifération, il est conseillé d’éliminer les eaux stagnantes. Les femmes enceintes doivent être particulièrement vigilantes dans les zones épidémiques.
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